« Nous nous doutions que Meetic était trop gros pour être racheté par un acteur français, nous nous sommes aperçus que nous étions aussi peut-être trop gros pour être rachetés par un acteur européen », confie Marc Simoncini dans un entretien accordé au quotidien Les Echos.
Faute d'une proposition suffisamment ambitieuse, il poursuivra donc sa route à la présidence du groupe en charge des orientations stratégiques, l'opérationnel ayant déjà été délégué à Philippe Chainieux, et annonce un plan de développement sur trois ans qui devrait voir le développement de l'offre Meetic Affinity, l'arrivée du portail sous forme d'applications mobiles sur les principales plateformes du marché et, peut-être, une ou plusieurs opérations de croissance externe en Europe.
Meetic, qui début 2009 avait racheté les activités européennes de l'américain Match.com, a réalisé un chiffre d'affaires de 164,5 millions d'euros l'an dernier.