Le leader mondial de l'e-commerce ne serait pas très regardant quant au respect des réglementations en matière de sécurité, notamment pour les jouets. C'est tout du moins ce que tendent à démontrer plusieurs médias américains.
Les produits vendus sur Amazon sont-ils tous conformes aux législations en vigueur concernant la sécurité ? Le doute est permis, après deux enquêtes publiées en un mois.
Des milliers de jouets potentiellement dangereux en vente
La première de ces enquêtes est l'œuvre du Wall Street Journal. D'après cette étude, plus de 4 000 produits présents sur la plateforme d'e-commerce, en particulier des jouets et des médicaments, étaient interdits ou considérés comme dangereux par les autorités américaines. Pire encore, quelques-uns de ces articles figuraient même parmi les « recommandations d'Amazon ».Plus récemment, c'est CNBC qui a révélé une nouvelle affaire. Quelques semaines après la première enquête, Amazon aurait envoyé un mail à certains vendeurs de la catégorie « Jouets », pour leur demander de présenter les documents attestant de la conformité de leurs produits avec les normes de sécurité. Problème : dans certains cas, les articles en question étaient déjà disponibles à la vente depuis deux semaines...
Amazon rejette les accusations et les produits suspects
En réponse à ces critiques, Amazon a évidemment nié un manque de considération envers les règles de sécurité. Dans un communiqué, l'entreprise a ainsi déclaré : « Tous les produits proposés sur nos boutiques en ligne doivent être conformes aux lois et réglementations en vigueur, et nous contactons régulièrement nos partenaires pour leur demander leur documentation de sécurité ».De plus, la société a mis en avant les actions mises en œuvre dans le but de protéger les consommateurs. Ainsi, en 2018, elle aurait investi plus de 400 millions de dollars (plus de 362 millions d'euros) pour garantir la sécurité des articles vendus et rejeté plus de 3 milliards de produits avant leur mise en ligne sur la plateforme. D'après les précédentes révélations, il semblerait pourtant que certains aient réussi à passer entre les mailles du filet.
Source : CNET