La firme de Seattle connaît un début d'année 2020 plutôt compliqué sur le plan des ressources humaines.
Amazon aurait licencié plusieurs employés, aux États-Unis, accusés d'avoir divulgué des adresses électroniques ainsi que des numéros de téléphone de clients à des tiers dont on ignore l'identité. Cette diffusion des données personnelles de clients constitue une violation des politiques du géant du e-commerce, qui justifie ainsi les licenciements rapportés par nos confrères américains de Tech Crunch.
Un mail envoyé aux clients dont les données ont été partagées
Vendredi, Amazon a informé, par email, les clients qui ont été touchés par la divulgation de leurs informations personnelles. « Nous vous écrivons pour vous informer que votre adresse e-mail et votre numéro de téléphone ont été divulgués par un employé d'Amazon à un tiers en violation de nos politiques », débute le courrier électronique partagé par un client de la société sur les réseaux sociaux.Amazon répond aux accusations de Sonos concernant le plagiat de ses enceintes connectées
Et Amazon de poursuivre : « Les personnes reconnues responsables de cet incident ont été licenciées, et nous soutenons les forces de l'ordre dans leurs poursuites ». Si nous savons qu'un certain nombre de salariés ont été écartés, on ignore combien précisément, ni combien de clients ont vu leurs données être partagées avec des tiers.
Amazon et ses salariés : déjà trois « affaires » en 2020
Amazon précise en tout cas qu'aucune autre donnée, hormis l'adresse électronique et le numéro de téléphone, n'ont été partagées. Le e-commerçant avait déjà dû faire état, l'année dernière, d'une violation des données similaire.La firme américaine cumule les couacs liés à son personnel depuis le début de l'année. La semaine dernière, quatre employés de Ring, la filiale d'Amazon spécialisée dans les caméras intelligentes et les sonnettes, ont déjà été licenciés pour avoir cherché à accéder aux vidéos de certains clients ces quatre dernières années.
Il y a quelques jours, le collectif Amazon Employees For Climate Justice (AECJ) dévoilait avoir vu passer des menaces de licenciement destinées à certains salariés qui avaient critiqué publiquement la politique environnementale de l'entreprise.
Source : Tech Crunch