Le départ de Steve Jobs de la tête du groupe n'y fait rien : Apple continue de susciter un énorme appétit chez les investisseurs, qui font monter chaque jour le titre un peu plus haut. Les filets élogieux ne cessent du coup de se succéder dans la presse : Apple serait en capitalisation boursière bientôt égal à la somme de Microsoft et Google. Avec 380 milliards de dollars, il n'est en effet qu'à 20 milliards de cet objectif - certes tout-à-fait arbitraire.
Sur le Nasdaq hier, l'entreprise ayant la plus grosse valorisation mondiale - elle a dépassé Exxon Mobil pour de bon en juin dernier - a une nouvelle fois battu tous les records, avec 411,63 dollars l'action à la clôture de Wall Street. Difficile à expliquer, alors que le départ de Steve Jobs risquait de déstabiliser les marchés.
Mais pour un investisseur fidèle à Apple depuis longtemps, interrogé par Business Insider, cette retraite anticipée a au contraire eu le mérite de clarifier les choses quant à la succession du PDG d'Apple. Ainsi, la nomination de Tim Cook au poste serait vue comme un gage de stabilité par rapport à la situation précédente, qui aurait largement entretenu l'incertitude et « tiré l'action vers le bas pendant les six à neuf derniers mois. »
Ajoutons à cela l'annonce prochainement attendue d'un nouvel iPhone et le probable renouvellement de gamme du côté des iPod, et le marché a toutes les raisons d'être actif sur l'action Apple. Business Insider estime que la Pomme bénéficie également d'un climat de confiance établi par Steve Jobs ces dernières années.