Rien qu'aux Etats-Unis, ces frais dits d'interchange s'élèvent annuellement à 40 milliards de dollars. Un gâteau dans lequel Apple va essayer de croquer la plus grosse part possible. A la différence des achats réalisés sur l'iTunes Store, l'américain ne pourra pas prélever 30% des transactions. D'après l'agence, le niveau de commission retenu serait calqué sur celui en vigueur avec les cartes bancaires classiques.
Aux Etats-Unis, la banque contractant avec le commerçant paie 2% de chaque transaction à la banque émettrice, c'est-à-dire celle qui a émis la carte au porteur. Pour le commerçant, cet arrangement entre Apple et les différents organismes bancaires ne devrait rien changer, pas plus que pour le consommateur final. Une promesse que confirme d'ailleurs la société dans une présentation en ligne de son système Apple Pay.
Pour que ce service soit rémunérateur pour Apple, ce dernier devra compter non seulement sur la pénétration de ses nouveaux produits NFC (iPhone 6, iPhone 6 Plus et Apple Watch), mais aussi sur l'adoption de terminaux de paiements sans contact par les commerçants, et enfin sur l'appétence des utilisateurs pour cette technologie. Piper Jaffray pense que 6,5 millions d'iPhone 6 s'écouleront dès son lancement et 52 millions d'ici décembre.
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