En 2015, Apple a gagné plus de 53 milliards de dollars de bénéfice net, un montant colossal, à des années lumières de la rentabilité des autres entreprises du secteur high-tech. La moitié de cette somme est réalisée à l'international (hors des États-Unis). Or selon Bloomberg, Apple ne paie que 1,8 % d'impôts grâce à ses pratiques d'optimisation fiscale très poussées - allant jusqu'à négocier avec le gouvernement irlandais.
Pour tordre le cou à ces pratiques, certes légales - ce qu'aime d'ailleurs à rappeler benoîtement le dirigeant d'Apple, tout comme les patrons des autres groupes partageant ces méthodes -, mais ô combien amorales, la Commission européenne pourrait durcir les règles en matière de fiscalité, ajoute l'agence de presse, et réclamer à Apple une taxe de 12,5 % sur les 64,1 milliards de dollars de profits glanés entre 2004 et 2012.
L'ardoise à régler, pour l'américain, pourrait se monter à 8 milliards de dollars, d'après Bloomberg. Alors qu'une enquête est en cours contre la filiale irlandaise d'Apple, une décision est attendue en mars 2016.
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