Selon Reuters, la commissaire souhaiterait obtenir davantage d'informations de la part de l'Irlande. La responsable entend surtout peaufiner son argumentaire d'autant que les premiers éléments de l'enquête auraient poussé l'Europe à s'enquérir plus en profondeur au sujet des méthodes d'Apple.
Pour rappel, Apple a fait le choix de l'Irlande pour y implanter une partie de ses activités européennes. C'est depuis ce pays qu'il y facture ses ventes à l'international d'où il jouit d'un taux d'imposition sur les bénéfices de 12% (contre 35% aux États-Unis). Le groupe a également négocié avec le pays l'application d'un taux d'imposition spécial, aux alentours de 2% selon certains spécialistes.
Du côté européen, l'organisme compte mettre en place sa proposition de directive « anti-BEPS » censée lutter contre ces méthodes conduisant à une forme d'érosion fiscale.
Face aux critiques, Apple conserve la même position défensive et rappelle qu'il paie dûment l'ensemble des impôts qui lui sont demandés. Le groupe américain aurait, à ce titre, réglé la somme de 13,2 milliards de dollars d'impôts en 2015. Un chiffre global qui pourrait ne pas prendre en compte les particularités fiscales de chaque pays.
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