Seule la division serveurs et réseaux a progressé sur la période. Avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars, cette branche, qui pèse 21% des revenus de l'entreprise, a augmenté ses recettes de 11% comparé à 2011. « Dans un environnement où les dépenses IT sont mises à mal, nous avons obtenu de solides preuves validant notre stratégie », a commenté Brian Gladden. Au contraire, la branche stockage, voit son chiffre d'affaires se replier de 16% à 386 millions de dollars, une activité où Dell escompte gagner du terrain à l'avenir notamment avec son architecture Fluid Data. Sur les services, l'américain reste stable, à 2,1 milliards de dollars.
Mais où Dell a le plus souffert, c'est sur le segment des ordinateurs, portables et fixes - près de 50% des recettes de la société. La première activité a reculé de 26% sur un an pour atteindre 3,5 milliards de dollars. Quant à la deuxième, elle a cédé 8%, à 3,1 milliards de dollars. Évoluant dans un climat de ralentissement de la demande mondiale, où le chinois Lenovo gagne toujours plus de parts de marché grâce à des prix plus agressifs que ceux de la concurrence, Dell reflète ni plus ni moins la tendance du globale du secteur, qui a également affecté le leader mondial, HP, ce trimestre. Lequel est d'ailleurs devenu numéro deux du segment grand public, derrière Lenovo.
Malgré le marasme ambiant, Dell maintient ses prévisions pour le quatrième trimestre, même s'il concède que « le ralentissement de la demande mondiale continuera de grever les résultats ». Le texan espère ainsi améliorer son chiffre d'affaires de 2 à 5% entre septembre et décembre. À l'approche des fêtes de noël, Dell s'est par ailleurs dit « encouragé par l'intérêt suscité par les nouveaux produits opérant sous Windows 8, notamment les appareils à écran tactile ».