C'était en septembre 2013 et Dell parvenait enfin à sortir de la bourse américaine, après une lutte de six mois contre l'investisseur activiste Carl Icahn. Le but recherché par Michael Dell, PDG et fondateur de l'entreprise informatique : se restructurer à l'abri de la pression de l'actionnaire, et s'éloigner progressivement du PC.
Aujourd'hui, le groupe texan, numéro trois mondial des ventes d'ordinateurs en 2013 avec 12% de parts de marché selon Gartner - et seul du top 5 dont les ventes progressent annuellement, de 6,2% - est pressenti pour supprimer entre 20 et 30% de sa masse salariale. D'après The Register, Dell serait en train de supprimer 30% de ses effectifs en marketing et vente dans la zone Europe-Moyen-Orient-Afrique et 20% aux États-Unis.
Si la division PC serait au centre de cette restructuration, selon les deux sources rapporteuses de l'information, les divisions stockage et même logiciels de l'entreprise seraient également concernées. Dell ne communique pas les effectif de ses divisions mais le volume des équipes marketing et vente est estimé par les observateurs à un tiers environ de la centaine de millier d'employés que compte le groupe.
Contacté par le journal britannique, Dell s'est limité à expliqué vouloir oeuvrer pour son « développement à long terme, même si parfois cela peut aller à l'encontre de ses effectifs ».