La présentation de Bard a semblé bien légère par rapport à celle de Microsoft. En effet, Google a été prise de court par les ambitions de sa rivale dans le domaine des moteurs de recherche, à tel point qu'elle a décrété une alerte rouge en interne et organisé une conférence à la hâte ce 8 février.
Les capacités de Bard sur Search
Durant l'événement qui a eu lieu à Paris, Google a montré à quoi ressembleraient les résultats de recherche une fois que Bard serait incorporé à Search. Par exemple, l'agent conversationnel sera en mesure de donner les pour et les contre lors de l'achat d'un produit, de proposer différents itinéraires pour un voyage en donnant les points forts de chacun d'entre eux, ou encore de « distiller des informations complexes et des perspectives multiples dans des formats faciles à digérer ».
Grâce à Bard, Google explique que son moteur de recherche pourra répondre de plusieurs manières à une question, car certaines d'entre elles n'ont pas qu'une seule réponse. Cela permettra à l'utilisateur d'accéder à différents points de vue afin d'approcher la problématique dans son ensemble de manière plus nuancée.
Bing, qui va intégrer le modèle de langage sur lequel est fondé ChatGPT, sera doté de capacités similaires.
Il va falloir s'armer de patience…
Pour l'heure, Microsoft propose de tester sa nouvelle version de Bing, mais il faut s'inscrire sur liste d'attente pour cela, tandis que ChatGPT est disponible gratuitement depuis la fin du mois de novembre. Qu'en est-il de Bard ? Google a expliqué ne l'avoir mis qu'entre les mains de « testeurs de confiance ». La société rendra son IA plus accessible au public « dans les semaines à venir ».
Ceux qui souhaitent comparer les performances du modèle à celles de ChatGPT vont donc devoir s'armer de patience. Cela prouve peut-être que l'annonce de Google a été précipitée dans l'espoir de contrecarrer les plans de Microsoft…
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