Ce rejet est une première épine fichée dans le pied des éditeurs en ligne. Regroupés au sein de l'Open Internet Project, ils avaient déposé en mai dernier une plainte formelle devant la Commission européenne.
Les professionnels (Axel Springer, Burda...) insistaient sur le fait que Google impose des barrières empêchant tout concurrent de s'implanter dans les secteurs dans lesquels la firme dispose d'une activité. Leur objectif était alors clair : alerter les autorités au sujet de pratiques qu'ils considèrent comme étant des abus de monopoles pratiqués par Google.
Selon Reuters, l'Office fédéral des cartels entend surveiller le comportement de Google en matière d'accès libre à l'ensemble des contenus des éditeurs. L'organisme a toutefois mis de côté l'application d'un texte de loi allemand autorisant les éditeurs en ligne à limiter les capacités de Google en matière de publications de contenus éditoriaux.