En 2011, Google lançait Authorship, un mécanisme proposé auprès des éditeurs de magazines sur Internet afin de mettre en valeur leurs journalistes. La firme californienne encourageait ainsi chacun des auteurs à se créer un profil sur son réseau Google+ puis d'établir un lien avec la publication en ligne.
Lorsqu'un internaute effectuait une requête au sein du moteur de recherche, il pouvait alors identifier clairement l'auteur d'un article avec, à côté du lien, son avatar extrait du profil de Google+ et un lien pointant vers ce dernier.
Pour Google il s'agissait de courtiser les journalistes des publications populaires avec une solution de personal branding en espérant que ces derniers soient actifs sur Google+ afin que le réseau prenne de l'ampleur. L'expérience a toutefois échouée.
John Mueller, Webmaster Trends Analyst chez Google, explique que ces informations supplémentaires ajoutées au sein du moteur de recherche « n'étaient pas aussi utiles que nous l'avions espéré pour les utilisateurs ». Il ajoute que le retrait de ces avatars n'a eu aucun impact sur le taux de clics des publicités ou sur le trafic envoyé vers ces sites partenaires.