Google (Alphabet) : la machine à cash détrône Apple en bourse

Olivier Robillart
Publié le 02 février 2016 à 10h19
Alphabet publie ses premiers résultats financiers depuis que l'entité s'est structurée autour d'une holding. Google présente deux visages : l'un remarquable affichant des profits en hausse, l'autre plus aventureux à la recherche de nouveaux projets.

Le passage de Google à une structure de type holding réussit bien au groupe américain. Alphabet publie ses premiers résultats financiers annuels sous cette nouvelle dénomination. Ces éléments sont encourageants à tel point que les marchés boursiers ont salué la performance, la capitalisation d'Alphabet atteignant 559 milliards de dollars.

Le groupe détrône Apple du siège de l'entreprise dont la capitalisation est la plus importante (534,7 milliards de dollars). Place qu'il occupait depuis quatre années et qui avait été ravie à Microsoft. Outre cette annonce, Alphabet publie des résultats en nette croissance. Son chiffre d'affaires atteint 74,9 milliards de dollars en 2015 (21,3 milliards de dollars au quatrième trimestre 2015, soit une hausse de 17,8% par rapport à l'an dernier). Quant à son bénéfice net annuel, il atteint 4,923 milliards de dollars.

Principal moteur de cette réussite, la publicité. Le chiffre d'affaires de ce segment progresse de 17% à 19,08 milliards de dollars. Google précise que le nombre de clics payés est en nette augmentation, à hauteur de 31%. Le groupe doit ces bons chiffres au fait que les visites depuis les mobiles demeurent importantes.

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Le « cœur » de métier de Google fonctionne donc bien. Le groupe profite d'ailleurs de ces résultats pour rappeler que sa messagerie Gmail a atteint le milliard d'utilisateurs. Sa croissance demeure donc forte, à la différence d'autres divisions.

Des pertes de 3,5 milliards de dollars dans les « nouveaux projets »

Google a décidé de se structurer en Alphabet pour mieux isoler ses différentes activités autour de divisions indépendantes. Dans cette logique, plusieurs activités, économiquement plus risquées, ne sont pas rentables. Le segment « Other Bets » engrange à nouveau des pertes d'exploitation, de 3,57 milliards de dollars (1,9 milliard en 2014).

Ces résultats sont logiques dans la mesure où Alphabet investit dans des domaines pas toujours matures mais éventuellement promis à de futures croissances. Parmi ces « paris » de Google on retrouve Nest (maison connectée) ou bien le service Google Fiber (fibre optique).

Si ces pertes sont importantes, cela ne signifie pas non plus qu'Alphabet investit à perte. Ces secteurs ont tout de même généré 448 millions de dollars de chiffre d'affaires sur l'ensemble de 2015, soit plus du double qu'au second trimestre. De quoi entrevoir l'avenir avec une relative sérénité.

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Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

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