Le mastodonte américain s'était vu infliger une amende record de 4,34 milliards d'euros par l'Union européenne en juillet dernier.
Au mois de juillet, Google avait été sanctionné par l'Union européenne d'une amende record de 4,34 milliards d'euros, soit près de 3% du budget de l'association des 28 États membres.
Quand Google cumule les amendes
Cette amende avait été infligée au géant américain pour abus de position dominante de son système d'exploitation pour smartphones, Android. Mardi, la firme de Moutain View a décidé de se rebeller en faisant appel de cette décision devant le Tribunal de l'Union européenne.La pilule ne passe pas chez Google, qui fait donc appel de la décision de la Commission européenne. L'institution lui reproche d'avoir contraint les fabricants de smartphones boostés par Android de préinstaller l'application Google Search mais aussi le navigateur Chrome, de façon à ce qu'ils bénéficient de la licence Play Store, la boutique d'applications en ligne de Google.
Pas la première amende... ni la dernière ?
Cet abus de position dominante est renforcé par le fait qu'Android équipe plus de 80% des smartphones de la planète, donnant à Google un peu plus d'assise sur les systèmes d'exploitation concurrents que sont iOS (Apple) et Windows Phone (Microsoft), en fin de vie.L'appel pourrait repousser la sanction de plusieurs mois, voire années. Ce n'est en tout cas pas la première fois que Google doit faire face à une sévère répression de l'Union européenne. En juin 2017, l'entreprise avait été condamnée à verser 2,42 milliards d'euros pour abus de position dominante avec son comparateur de prix Google Shopping