Pour échapper aux taxes à la construction de ses différents bureaux ou data centers, Google dissimule ses activités derrières des sociétés écrans.
Google utilise différentes sociétés fantômes pour éviter des taxes
C'est une enquête du Washington Post qui révèle les astuces mises au point par Google pour échapper à l'impôt aux Etats-Unis. Le quotidien se penche sur les nombreuses installations du groupe et révèle qu'il se cache bien souvent derrière des sociétés écrans pour cacher son identité auprès des autorités locales.Un exemple à Midlothian, une ville située au Texas où un data center a été construit par une entreprise au nom de « Sharka LLC ». Derrière ce prête-nom, Google qui a réussi avec cette manœuvre à gagner 10 millions de dollars d'allègements fiscaux.
La société à d'ailleurs été jusqu'à créer une autre société, « Jet Stream LLC » pour acheter le terrain au préalable. Une fois l'accord conclu avec la municipalité et les contrats signés, Google a changé l'adresse de Sharka LLC pour devenir celle du siège social de Mountain View.
Une pratique courante et parfaitement légale
Il n'est pas rare pour de grosses entreprises de rester très discrètes lorsqu'elles effectuent des recherches d'emplacement, Google le confirme d'ailleurs dans une réponse donnée au Washington Post.Cette historie rappelle celle d'Amazon, qui a finalement annulé la construction de son deuxième quartier général à New York sous la pression des riverains qui craignaient de voir le prix de l'immobilier flamber à court terme. L'opération avait été menée dans le plus grand secret et les habitants de la ville ont appris la nouvelle sans avoir été consultés au préalable, ce qui a provoqué une réaction immédiate et épidermique.
Google prévoit d'investir 13 milliards de dollars dans la construction de nouveaux locaux aux Etats-Unis. Le moteur de recherche souhaite se faire le plus discret possible, quitte à mentir, pour éviter que les localités utilisent la notoriété de l'entreprise et ses finances sans limites pour exiger des avantages qui ne seraient jamais demandés à des sociétés plus confidentielles.
Source : The Verge