L'enquête, d'une ampleur inédite, va chercher à savoir si Google n'abuse pas de sa position dominante au sujet de la publicité en ligne. L'ensemble des GAFAM est visé aujourd'hui par ces procédures.
Nous l'évoquions la semaine dernière : ce lundi 9 septembre, 50 procureurs généraux représentant quasiment l'ensemble des États fédéraux des États-Unis, exceptés la Californie et l'Alabama, ont débuté une enquête commune visant Google.
Google soupçonnée d'un abus de position dominante
Menée par Ken Paxton, procureur général du Texas, elle se concentrera en premier lieu sur les activités de recherche en ligne et publicitaires, et permettra de déterminer si Google a profité de sa position dominante sur le Web pour étouffer ses principaux rivaux. Cette enquête pourra être élargie à d'autres domaines au fil des investigations.UE : Google risque 12 milliards d'amende pour abus de position dominante sur la publicité
L'organisation Open Markets Institute, qui traite des questions de démocratie et de libertés individuelles, salue cette démarche dans un communiqué : « Nous n'avons pas vu un cas de monopolisation majeur contre un géant de la technologie depuis que Microsoft a été poursuivie en justice en 1998. L'annonce d'aujourd'hui marque le début d'une nouvelle ère ».
Les GAFAM sont dans le collimateur de la justice américaine
Google n'est pas la seule grande entreprise technologique à être dans le collimateur de la justice. En juin dernier, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, Facebook avait annoncé que la Federal Trade Commission (FTC) avait lancé une enquête similaire à son encontre.Le procureur général de New-York cherche également à déterminer spécifiquement si le réseau social « a mis en danger les données des consommateurs, réduit la qualité des choix des consommateurs ou augmenté le prix de la publicité en ligne ».
Le responsable antitrust du ministère de la Justice, Makan Delrahim, a déclaré en août que les procureurs généraux se pencheraient, avec son aval, sur les pratiques des GAFAM en matière de concurrence et qu'aucune entreprise ne serait épargnée par leurs investigations.
Source : The Verge