Nouvelle péripétie dans la série des sanctions contre Huawei. En réaction aux décisions du gouvernement américain, le constructeur a décidé d'empêcher ses employés chinois de tenir des réunions sur des sujets techniques avec des contacts situés aux États-Unis.
Guerre Huawei - États-Unis, épisode n°1337. Pour rappel, le feuilleton avait connu un rebondissement majeur la semaine dernière, avec la décision de Google de retirer sa licence Android au constructeur chinois. Depuis, il ne se passe pas un jour sans une nouvelle annonce.
Communication limitée avec les équipes américaines
Cette fois-ci, c'est du côté de Huawei que vient la dernière réaction. De fait, si l'entreprise est basée à Shenzhen, elle possède également des équipes aux États-Unis. Dès lors, comment gérer la relation avec ces dernières dans un contexte si tendu ?Pour l'instant, l'heure est plutôt au gel de la communication. La société a en effet demandé à ses salariés chinois de ne plus organiser de réunions techniques avec des contacts américains. De même, le fabricant de smartphones a décidé de contrôler les conversations entre ses salariés et les visiteurs de son campus de recherche venus des États-Unis. Les échanges ne pourront ainsi plus concerner aucun sujet lié à la technologie.
Les travailleurs américains en Chine au chômage forcé
Qu'en est-il des employés américains travaillant pour Huawei en Chine ? L'entreprise a tout simplement décidé de renvoyer chez eux ceux occupant des fonctions en recherche et développement au sein de son siège social, à Shenzhen.Avec ce qui s'apparente à des sanctions, Huawei semble décidée à prouver au gouvernement de Trump que les récentes mesures affectent également des citoyens américains. En attendant, peut-être, de voir la situation s'apaiser, notamment grâce à une action en justice menée aux États-Unis.
Source : TechCrunch