Huawei envisagerait de licencier plusieurs centaines de ses salariés exerçant aux États-Unis

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 15 juillet 2019 à 11h18
Huawei
(Crédits : J. Lekavicius / Shutterstock.com)

Touché par les sanctions américaines, le géant chinois voudrait taper dans les effectifs de sa filiale d'outre-Atlantique de recherche et développement, Futurewei Technologies.

Au cœur de la guerre commerciale sino-américaine, Huawei, qui en est même le principal symbole, souffre de nombreux obstacles qui l'empêchent de davantage développer ses activités. Et même si les États-Unis autorisent à nouveau leurs entreprises à discuter avec la firme de Shenzhen en vue de leur vendre leurs technologies, le fabricant chinois demeure sur la liste noire américaine. C'est un peu forcée et contrainte que la société fondée par Ren Zhengfei pourrait tailler dans ses effectifs aux USA.

Des centaines d'emplois américains menacés

Selon les informations du Wall Street Journal, Huawei souhaiterait licencier une grande partie des 850 salariés issus de Futurewei Technologies, sa filiale américaine. Plusieurs centaines de collaborateurs basés au Texas, à Washington et en Californie seraient concernés par ce plan.

Pour éviter les licenciements brusques, la firme aurait proposé à certains de ses employés chinois, qui travaillent sur l'un des sites américains potentiellement touchés, de retrouver un poste au sein de l'empire du Milieu.

Huawei, à la recherche du moyen de pression idéal

Si cette volonté prétendue de Huawei venait à devenir une réalité, cela prouverait que la société chinoise n'a pas l'intention de rester « l'otage » du gouvernement américain, et qu'elle veut user de moyens de pression qui feront peut-être baisser celle qui pèse sur elle. Le président des États-Unis, Donald Trump, a, de son côté, fait des emplois industriels sa priorité. La lutte est d'ores et déjà engagée.

Pour l'heure, Huawei n'a plus le droit de proposer ses produis sur le sol américain, et surtout, ses équipements. Il lui est, par exemple, impossible de vendre sa technologie 5G aux différents opérateurs de télécommunications du pays.

Source : The Wall Street Journal
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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C’était à prévoir.

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