IBM est accusé d'avoir mis à la porte plusieurs milliers de collaborateurs ces dernières années à cause de leur âge. Un délit de jeunisme, qui pousse les employés lésés à intenter un recours collectif contre leur ancien employeur.
Depuis le mois de mars dernier, le dossier des licenciements abusifs et discriminatoires chez IBM s'épaissit. Aujourd'hui, Bloomberg nous apprend que trois anciens salariés d'IBM intentent un recours collectif (une class action), épaulés par la célèbre avocate Shannon Liss-Riordan.
Celle qui s'est fait connaître du grand public pour avoir défendu les droits des chauffeurs Uber et Lyft outre-Atlantique, a déclaré : « Sur les dernières années, IBM a procédé à des licenciements systématiques d'employés âgés dans l'objectif de se constituer une force de travail plus jeune ».
Une accusation de laquelle se défend bien entendu IBM, arguant que les licenciements ont pour motif un manque de compétences, et non un âge.
Une bataille juridique qui n'en est qu'à ses atermoiements, mais qui pourrait coûter très cher à IBM si les juges venaient à se ranger du côté des ex-salariés de l'entreprise.