Dans un communiqué, la Commission indique que « l'autorisation est accordée sous réserve d'un ensemble d'engagements garantissant une concurrence équitable entre les parties et leurs concurrents dans le domaine de la sécurité informatique, un secteur qui suscite de plus en plus d'inquiétudes en raison de la hausse exponentielle du nombre de logiciels malveillants tels que les virus ».
Le risque était clairement que par cette union, les deux firmes aient un accès privilégié aux technologies développées en interne, ce qui pourrait nuire à la concurrence. Du coup, une procédure d'étude avait débuté en novembre dernier.
Intel s'engage donc à garantir l'interopérabilité des produits de l'entité issue de la concentration avec ceux de ses concurrents. De même, la firme s'attache à ce que les vendeurs de « solutions de sécurisation concurrentes puissent avoir le même accès que McAfee à l'ensemble des informations nécessaires à l'utilisation des fonctionnalités des UC et des jeux de puces d'Intel ».
La décision va donc permettre à Intel de mettre en place sa stratégie d'ajouter une dose de sécurité dans l'hyperviseur en utilisant, par exemple, l'AMT (Active Management Technology) utilisée dans les puces vPro d'Intel.