En mai dernier, Microsoft avait attaqué Salesforce en justice devant un tribunal du Delaware, affirmant que ce dernier violait neuf de ses brevets, relatifs notamment aux technologies de liaison entre données logiques et physiques, à la création automatisée de sites Web ou à l'agrégation de configurations système dans un objet.
En juin, réponse du berger à la bergère, avec une nouvelle procédure, initiée par Salesforce cette fois. Dans sa plainte, l'éditeur accusait Microsoft d'avoir enfreint certains de ses brevets relatifs au cloud computing au sein de ses solutions SharePoint et de certaines parties de la plateforme .Net.
La Cour n'aura finalement pas à démêler cet imbroglio. « Nous sommes heureux d'avoir atteint cet accord avec Salesforce.com et de pouvoir mettre un terme aux poursuites engagées entre nos deux sociétés », se félicite dans un communiqué Horacio Gutierrez, conseiller juridique de Microsoft. « Le catalogue de brevets de Microsoft est le plus important de toute l'industrie logicielle. Il est le résultat de dizaines d'années d'innovation dans le domaine du logiciel. L'accord d'aujourd'hui est un exemple de la façon dont des sociétés peuvent entretenir une concurrence acharnée sur le marché tout en respectant leurs droits de propriété intellectuelle respectifs ».