Microsoft a investi une somme absolument folle pour construire le supercalculateur qui permet à ChatGPT de fonctionner.
On a pu le voir depuis maintenant quelques mois, ChatGPT est capable de sacrées prouesses. Au point que tout le monde dans la tech, jusqu'à Elon Musk, souhaite s'offrir son propre chatbot. Mais pour faire fonctionner une telle technologie, il est nécessaire de faire des investissements très coûteux, comme le montre la facture présentée par Microsoft.
Pour quelques centaines de millions de dollars…
Microsoft et OpenAI, c'est un partenariat semble-t-il parti pour durer. Mais si l'on savait que le géant de la tech et la start-up avaient lié leur avenir, avec notamment des milliards de dollars d'investissement à venir de la part de la société fondée par Bill Gates, les deux entreprises ont aussi un passé commun. Et un passé qui a un coût important.
En effet, Microsoft avait déjà, en 2019, investi une enveloppe de 1 milliard de dollars dans OpenAI. Une alliance qui devait entraîner la création d'infrastructures permettant de donner vie à ce qui allait être ChatGPT. Et selon une déclaration faite à Bloomberg par le vice-président IA et Cloud de Microsoft, Scott Guthrie, le supercalculateur créé pour l'occasion aurait coûté plusieurs centaines de millions de dollars.
Des GPU NVIDIA en veux-tu en voilà
De l'argent qui n'a pas été dépensé à mauvais escient chez la firme de Redmond. En effet, ces investissements massifs ont permis l'acquisition de milliers de GPU NVIDIA, le leader mondial du calcul informatique, dont les GPU sont notamment utilisés pour entraîner des réseaux neuronaux des IA.
Microsoft a ainsi lié ensemble plusieurs milliers de ces bijoux sur sa plateforme de cloud Azure, lui permettant d'entraîner des modèles toujours plus puissants, et de « débloquer les capacités de l'IA » à l'origine de ChatGPT et de la version adaptée à Bing.
Un travail nécessaire. « Nous avons compris qu'il nous faudrait construire des clusters spécialisés pour permettre des charges de travail d'entraînement importantes, et OpenAI a été l'un des premiers points de démonstration de cela », résume AI Eric Boyd, le vice-président d'Azure pour Microsoft.
- Chat dans différentes langues, dont le français
- Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
- Générer, optimiser et corriger du code
