Dans l'objectif d'améliorer l'expérience utilisateur avec Bing, Microsoft a choisi d'intégrer ChatGPT à son moteur de recherche. Rapidement, des dysfonctionnement sont survenus, et la fonctionnalité a dû être désactivée.
Pendant sa conférence annuelle pour les développeurs, Microsoft annonçait l'intégration du modèle d'OpenAI à Bing et à son navigateur Edge. La fonctionnalité en question était accessible uniquement aux abonnés de ChatGPT Plus. L'idée était d'optimiser l'expérience de recherche de chaque usager en donnant au chatbot accès à des informations plus récentes. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Les problèmes en question
La fonction, nommée « Parcourir avec Bing », a rapidement posé des problèmes techniques détectés par OpenAI. Cette nouvelle fonctionnalité ne marchait que par intermittence et semblait poser souci lorsqu'un utilisateur demandait au chatbot le texte intégral d'une URL en particulier. Franchement pas pratique.
OpenAi a donc désactivé la fonctionnalité, encore en bêta le 3 juillet, et a déclaré :
Nous avons fait le choix de désactiver « Parcourir avec Bing » par précaution. Nous résoudrons ce problème afin de respecter les droits des propriétaires de contenu. Nous travaillons actuellement pour faire revenir la version bêta dès que ce sera possible. Merci de votre compréhension.
Le contournement des paywalls avec ChatGPT
Grâce à la plateforme Reddit, et notamment au subreddit r/ChatGPT, des utilisateurs ont partagé entre eux de bonnes astuces en toute quiétude. Certains ont découvert que le chatbot pouvait les aider à contourner les paywalls de sites d'information. Pour rappel, un paywall est une barrière virtuelle qui empêche les utilisateurs d'accéder gratuitement à certains contenus. Ce modèle économique est utilisé entre autres par de nombreux médias d'information.
Grâce à cette découverte, beaucoup se sont donc empressés d'aller consulter et récupérer le contenu d'articles payants à l'aide de ChatGPT. L'utilisation du chatbot leur permettait de se passer de toute souscription d'un abonnement et d'y avoir accès en toute gratuité. Autant dire que cette faille a provoqué le débat, tant en matière de sécurité que de protection des droits d'auteur.
La date de retour de la fonctionnalité n'est pas encore connue, mais il est très probable que ce soit l'une des priorités d'OpenAI, et que l'entreprise y travaille intensément. Le contexte numérique évolue vite, et les chatbots ne font pas exception. Il est grand temps que les entreprises responsables de ces technologies les fassent entrer dans le cadre de la loi aussi rapidement qu'elles les développent.
- Chat dans différentes langues, dont le français
- Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
- Générer, optimiser et corriger du code
Sources : Windows Central, Le Big Data