Pensé pour les étudiants, les amateurs de compacité extrême, mais aussi pour les utilisateurs cherchant tout simplement une machine abordable et élégante, le Surface Laptop Go a tout d’une hybridation entre un Surface Laptop, en termes d’utilisation, et une Surface Go, en termes de positionnement sur le marché.
- Le format très compact vraiment pratique et agréable
- L’excellente qualité d’assemblage et de finitions
- Une machine « abordable » au feeling premium
- Bonnes performances dans l’ensemble
- Clavier très agréable et trackpad précis
- Contraste et colorimétrie de l’écran au point
- Partie son soignée
- Autonomie décevante (8 heures 30 maximum)
- Faible définition de l’écran (pas de Full HD)
- Clavier non rétroéclairé
- Prise Surface Connect toujours aussi pénible
- Seulement 64 Go de stockage pour 630 euros en entrée de gamme (!)
- Pas de capteur d’empreintes sur le modèle de base
- Prix globalement élevé, surtout pour le modèle haut de gamme
- Windows 10 S installé par défaut
Dans les faits, l’appareil répond surtout à un besoin pour Microsoft : combler le créneau tarifaire laissé vacant entre la Surface Go et la Surface Pro, avec un appareil introduit à un prix de départ de 629 euros. Un tarif à première vue alléchant pour ce nouveau venu dans la prestigieuse gamme Surface de Microsoft, d’autant qu’il apparaît sous les traits d’un ordinateur portable parfaitement fonctionnel, et non d’une tablette à laquelle il faut rajouter un clavier détachable, vendu séparément (et au prix fort).
Belle gueule, processeur solide proposé par défaut sur toutes ses moutures, et format 12 pouces ultra adapté au public apprenant (première cible visée, avec un lancement peu après la rentrée universitaire)… En dépit de cela, le Surface Laptop Go est-il de taille à dépoussiérer le concept du netbook et à s'imposer comme une réponse au probable retour du MacBook 12 pouces chez Apple ?
L'un des objectifs de ce test est de répondre à cette question… mais avant de l’entamer, passons en revue la fiche technique du modèle que nous a fait parvenir Microsoft pour l'occasion.
Le Microsoft Surface Laptop Go c'est :
- Un écran HD+ (1 536 x 1 024 pixels) IPS « PixelSense » de 12,4 pouces
- Un processeur Intel Core i5-1035G1 (4 coeurs / 8 threads cadencés entre 1,0 et 3,6 GHz, 13 watts de TDP, 6 Mo de cache unifié)
- 8 Go de RAM (LPDDR4x)
- 256 Go de SSD
- 1 port USB-C, 1 port USB-A, 1 prise Jack 3,5 mm
- Connectivité Wi-Fi 6 Bluetooth 5.0
Soulignons que le modèle que Microsoft nous a prêté pour ce test est la mouture la mieux équipée du Surface Laptop Go. Elle est proposée à un tarif de 999 euros sur le site officiel de la marque. Comme évoqué brièvement plus haut, deux autres modèles existent, équipés du même processeur, mais sur lesquels Microsoft fait toutefois des économies en matière de RAM et de capacité de stockage.
Il faut en effet se contenter de 4 Go de RAM et 64 Go de SSD sur la variante proposée à 629 euros, tandis que celle lancée à 799 euros s’équipe à nouveau de 8 Go de LPDDR4X pour 128 Go de SSD.
L’ultraportable le plus mignon de 2020
Le Surface Laptop Go est l’appareil le plus compact que nous ayons testé ces dernières années… Et cette grande compacité est, selon nous, un de ses principaux atouts.
Avec des mensurations contenues, de seulement 27,8 x 20,5 cm, le petit Poucet de Microsoft est à peine plus encombrant qu’une tablette et nous rappelle beaucoup les netbooks des années 2010 en termes de prise en main (le plastique cheap et le manque de puissance en moins). Sur un produit de 12,4 pouces, d’à peine plus de 1,5 cm d’épaisseur, pour tout juste 1,11 kilos sur la balance, la firme de Redmond parvient à faire tenir tout ce qu’il faut, tout en nous rappelant dès l’ouverture du carton qu’on est bien sur un produit Surface à part entière… Et non un modèle au rabais.
S’il se veut plus abordable que son cousin le Surface Laptop 13, le Laptop Go hérite en effet de la même qualité d’assemblage et du même souci de finition. Ici tout est ajusté au quart de millimètre près et l’ensemble des matériaux est de qualité. On a ainsi le sentiment d’avoir mis la main sur un appareil premium, quand bien même la machine débute à un tarif de moins de 650 euros. Un joli tour de force signé Microsoft.
Pour le capot et la partie clavier, le châssis est constitué d'aluminium au rendu satiné, tandis que les flancs et le dessous du produit héritent d’une résine « en composite polycarbonate avec fibre de verre et 30 % de contenu recyclé », nous dit le constructeur. Dans les faits, cette résine s'est révélée plutôt agréable au toucher, peu sensible aux traces de doigts et semble suffisamment robuste pour résister à d’éventuels chocs.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
En termes de design, le Surface Laptop Go reprend les traits du Surface Laptop 13, qui paraît simplement avoir rétréci au lavage. Les gimmicks esthétiques de la gamme Surface (un style minimaliste, joliment dépouillé, misant sur des surfaces entièrement mates, à l’exception d’un logo Microsoft réfléchissant apposé sur le capot), sont scrupuleusement repris. Il s’agit selon nous d’une des rares gammes de produits sous Windows 10 à pouvoir se targuer d’un même niveau de sobriété que les machines d’Apple. Un bel argument pour Microsoft et ses modèles phares.
Toutefois, la véritable star du Surface Laptop Go est son clavier. Difficile en effet de faire plus plaisant sur un format aussi restreint. On y trouve des touches satinées, dotée d’une course longue et étonnamment silencieuse. Taper de longs textes sur l’appareil est un plaisir, parole de rédacteur, grâce à une excellente précision et un retour ferme de chacune des touches. On profite ainsi de la même expérience que sur un Surface Laptop 13, qui reste à ce jour l’un des meilleurs claviers du marché.
Un seul bémol : l’absence regrettable et regrettée du rétroéclairage surle clavier du Surface Laptop Go. Il faudra redoubler d’attention pour taper efficacement dans la pénombre. Est-ce gênant ? Tout dépendra de votre utilisation, mais nous serions tentés de dire qu’il s’agit d’un handicap que l’appareil aurait dû s’épargner… d’autant plus sur les modèles intermédiaires et haut de gamme. Ne pas trouver de rétroéclairage sur un produit dont la version la plus chère est proposée à 1 000 euros est assurément très décevant.
Microsoft se rattrape néanmoins avec la présence d’un capteur d’empreintes intégré dans la touche de mise sous tension, souligné à l’ouverture du capot par un encadrement lumineux. Une chouette idée pour savoir directement où poser le doigt. Ce capteur (dont il faudra se passer sur le modèle à 630 euros) est efficace et permet un déverrouillage instantané de l’ordinateur.
Autre atout, la présence d’un trackpad de bonne taille compte tenu du gabarit restreint du Surface Laptop Go. Très précis, ce dernier est agréable à utiliser, à tel point que l’on en vient presque à oublier l’envie de rattacher une souris externe à l’appareil.
Et c’est tant mieux, car la connectique du Laptop Go est limitée à une sortie Jack 3,5 mm, un unique port USB-A et un port USB-C (non Thunderbolt 3, puisque Microsoft considère que ce standard n’est pas assez sécurisé). Une connectique frugale donc, complétée sur la tranche droite du PC par le traditionnel port d’alimentation Surface Connect. Nous n’irons pas par quatre chemins : il ne nous avait pas convaincu à ses débuts, il ne nous convainc toujours pas maintenant.
Nous reprochons à l'alimentation Surface Connect d’être trop facile à décrocher par inadvertance et parfois difficile à positionner du premier coup sans soulever l’appareil du bureau ou le manipuler pendant quelques secondes pour le brancher correctement. Impossible dans tous les cas raccorder à l’aveugle le cordon d’alimentation au port Surface Connect. Le chargeur du Surface Laptop Go, lui, est de petite taille (environ 9 x 5 x 2 cm) et reste donc très facile à ranger dans un sac.
Dernier point à aborder : l’impossibilité de démonter l’appareil facilement. Aucune vis n’apparaît sur le dessous de l’ordinateur portable miniature de Microsoft, ce qui laisse présager des pièces à déclipser et une surabondance de colle pour maintenir les différents éléments du châssis en place.
À ce jour, les américains d’iFixit n’ont pas encore démonté l’appareil pour voir ce qu’il en est. Nous en restons donc à de pures suppositions mais ne manquerons pas de mettre ce test à jour lorsque leur verdict en matière de réparabilité sera tombé. En attendant, vous pouvez être assurés qu’il n’est pas possible de changer la RAM ou le stockage du Surface Laptop Go.
Une dalle 3:2 convaincante, mais qui manque de pixels !
Outre l’absence de rétroéclairage sur le clavier, on sent que Microsoft a été contraint à quelques concessions en matière d’écran pour proposer une dalle tactile (comme pour l’ensemble des autres appareils Surface) et dotée de couleurs globalement justes. Les économies se font donc en termes de définition et par conséquent de densité de pixels.
Équipés de notre sonde et du logiciel de mesure Calman, nous avons passé en revue la dalle HD+ de 12,4 pouces fournie par LG Display. Sur la luminosité, nous relevons un indice maximal de 357,5 nits ce qui est correct. Il faudra néanmoins éviter d’utiliser le Surface Laptop Go en extérieur ou dans une pièce trop éclairée, surtout parce que sa dalle est très brillante. La luminosité minimale de l’écran permet par contre d’utiliser l’appareil de nuit sans aucun problème et surtout sans avoir mal aux yeux, avec une valeur minimale de 4,7 nits.
Le contraste est au point sur la dalle choisie par Microsoft, avec un ratio avoisinant les 1140:1, tandis que la restitution des couleurs est juste. Nous obtenons ainsi une température de 6 874 kelvins, proche des 6 500 kelvins du standard vidéo recommandé, avec un DeltaE moyen mesuré à 3,3. Là encore, c’est satisfaisant, l’œil humain n'étant plus censé constater d'écart entre les couleurs affichées lorsque le DeltaE est inférieur à 3.
La couverture des principaux espaces colorimétriques est quant à elle en retrait, avec un spectre sRGB supporté à hauteur de 97,3 %, contre 72,5 % et 73,2 % respectivement pour les espaces de couleurs Adobe RGB et DCI-P3. Nous ne sommes donc pas sur un écran adapté aux professionnels de l’image, mais la chose n’a que peu d’importance puisque le Surface Laptop Go vise avant tout le grand public.
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
La principale déconvenue en matière d’affichage concerne la définition tout juste correcte qui nous est proposée, avec seulement 1 536 x 1 024 pixels pour une densité de pixels qui plafonne à 148 ppp seulement. En d’autres termes, l’affichage n’est pas d’une finesse remarquable sur le Surface Laptop Go et la chose est assez visible lorsqu’on regarde certains contenus, avec un rendu parfois légèrement « granuleux ».
La chose pourra gêner les utilisateurs les plus à cheval sur la qualité d’image, au même titre que les habitués de longue date aux définitions Full HD ou supérieures sur ultraportables. En utilisation bureautique ou en navigation sur le net, la chose n’a toutefois qu’un impact très relatif.
Microsoft a par ailleurs le bon goût de conserver ici le format 3:2 de ses autres appareils Surface Laptop. Nous avons donc un écran au format presque « carré », qui donne un vrai sentiment d’espace à l’usage et permet d’afficher beaucoup plus d’informations que sur une dalle classique au format 16:9. On notera pour le reste la présence de bordures relativement fines (7 mm au dessus et sur les côtés) et de coins arrondis pour une dalle globalement satisfaisante.
Cet écran constitue en tout cas à lui seul un très bel exercice de réduction des coûts pour Microsoft, qui nous propose sur sa dernière création une expérience d’affichage perfectible mais globalement viable… Et surtout très suffisante pour l’essentiel des usages.
Un bon niveau de puissance pour les tâches du quotidien
Nous l’avons dit, le Surface Laptop Go dispose, quelque soit la version choisie, d’un processeur Intel de 10ème génération : le Core i5-1035G1. Gravé en 10 nm et basé sur l’architecture Ice Lake (à ne pas confondre avec Tiger Lake, qui anime les puces Intel de 11ème génération sur laptop), ce processeur a pour principal mérite d’embarquer 4 cœurs hyperthreadés permettant de proposer un niveau de performances très au point sur un appareil comme le Surface Laptop Go, à vocation essentiellement bureautique et multimédia.
Nous avons donc soumis ce brave Core i5 à notre batterie de tests habituelle pour savoir ce qu’il avait dans le ventre et, surtout, mieux juger le système de dissipation de l’ordinateur ultra compact de Microsoft. Mais avant de passer à cette étape du test, il nous a fallu changer de version de Windows 10. Comme le Surface Laptop à ses débuts, le Surface Laptop Go est en effet équipé au déballage de Windows 10 S.
Or, cette version de Windows 10 bloque par défaut l’installation de toutes les applications et de tous les logiciels qui n’ont pas été préalablement vérifiés et avalisés par Microsoft. En d’autres termes, vous ne pourrez pas aller chercher vos logiciels habituels (navigateur, lecteur vidéo, traitement de texte…) sur le net, télécharger leurs exécutables et installer le tout sur votre Surface Laptop Go fraîchement acquis. À la place, vous devrez vous contenter pour l'essentiel des applications du Microsoft Store. Si les principales sont bien là (Netflix, Amazon Prime Video, Spotify, Messenger, WhatsApp, VLC…) cela reste tout de même très restrictif. Au point d’amputer en partie l’intérêt de votre ordinateur, injustement bridé au profit d’une sécurité accrue (c’est du moins le principal argument de Microsoft pour Windows 10 S).
Heureusement, le passage de Windows 10 S à Windows 10 Famille se fait en quelques clics et surtout en moins de deux minutes montre en main. Pour ce faire, Microsoft nous guide suffisamment pour mettre l’opération à la portée de n’importe quel utilisateur.
Mais revenons au sujet des performances du Core i5-1035G1. Tout d'abord, on remarque que le Surface Laptop Go ne chauffe pas… Ou du moins moins il chauffe peu, mais cela ne tient ni du hasard, ni d’un quelconque tour de magie de la part de Microsoft ou Intel. Si le Core i5-1035G1 se limite à peine à 70 degrés au bout d’une heure de stress test intensif (sous AIDA 64), c’est parce que ses fréquences sont bridées par défaut.
Au début du stress test nous avons relevé des fréquences déjà faibles, puisque restreintes à 2,0 / 2,2 GHz, mais ces dernières se sont rapidement écroulées pour tomber à 1,4 / 1,5 GHz au bout d’une dizaine de minutes de charge CPU à 100 % sur l’ensemble des cœurs. Des valeurs que nous n’avons pas vu évoluer de nouveau par la suite.
En clair, dès que l’utilisation du processeur est forte, les fréquences baissent drastiquement pour réduire la chauffe au maximum . C’est réussi : le Surface Laptop n’émet jamais plus qu’un léger souffle lorsqu’on le pousse dans ses derniers retranchements, tandis qu’il reste parfaitement silencieux 90 % du temps (ventilateur coupé) dans le cadre d’une utilisation normale.
Reste que ces fréquences bridées par rapport aux 3,6 GHz max annoncés pour le Core i5-1035G1 ont fatalement un impact sur le potentiel de l'appareil. Est-ce un problème ? Non, absolument pas. Le Surface Laptop Go ne cible en aucun cas les tâches les plus demandeuses en puissance de calcul (montage vidéo, calcul 3D, édition photo, jeu vidéo…). Et pour une utilisation bureautique, du multimédia léger ou encore de la navigation sur le net, son processeur (même bridé) lui permet de s’acquitter de ses missions avec prestance et sans jamais trainer la patte.
Nous avons tout de même lancé CineBench R20 sur le Core i5-1035G1 pour pouvoir le situer par rapport aux autres ultraportables que nous avons testé ces derniers mois. Le processeur d’Intel y récolte 385 points en single-core et 1 193 points en multi-core, ce qui demeure très convenable au regard du format particulièrement compact du Surface Laptop Go.
À titre indicatif, le score du Core i7-1165G7 (12 watts) de l’ASUS ZenBook Flip S était de 1 427 points en multi-core, contre 480 points en single-core ; tandis que le Core i7-1065G7 du XPS 13 2020 glanait 430 points en single-core et 1 665 points en usage multi-core. Chez AMD, le Ryzen 7 4800U récoltait pour sa part 467 points en single-core, contre 3 542 points en multi-core sur le Lenovo Yoga Slim 7.
Notons que le Core i5-1035G1 dispose aussi d’un petit iGPU, peu puissant, que nous avons tout de même voulu essayer en jeu. Sans surprise, l’expérience était plutôt mauvaise sur Fortnite, avec un framerate erratique malgré un niveau de détail au plus faible et une simple définition HD+. Pour faire court, n’espérez pas jouer à autre chose qu’au démineur ou à des jeux vraiment peu gourmands (ou anciens) sur le Surface Laptop Go.
Pour finir sur le volet performances de notre test, nous avons lancé une session de CrystalDiskMark pour découvrir les vitesses permises par le SSD. De ce côté, le bilan est là aussi plutôt mitigé, avec 2011,79 Mo/s en lecture et 808,35 Mo/s en écriture. Des résultats convaincants en lecture mais assez faiblards en écriture.
Des haut-parleurs invisibles plutôt efficaces… mais une autonomie perfectible
Côté audio, le Surface Laptop Go se défend plus que bien. Microsoft adopte pour son appareil des haut-parleurs Omnisonic certifiés Dolby Audio et dissimulés sous le clavier. Ces derniers émettent un son satisfaisant malgré des problèmes de distorsion à plein volume. Il ne fallait toutefois pas s’attendre à des miracles ici, on retrouve les défauts auxquels ont est habitués en matière d’audio sur PC portable.
Les médiums sont donc surreprésentés et les graves aux abonnés absents dans la plupart des cas, mais on profite néanmoins d’aigus plutôt clairs à condition de ne pas trop hausser le volume. Le résultat est en tout cas suffisamment défini et « propre » pour permettre de regarder une vidéo sur YouTube ou un film dans de bonnes conditions sans casque, même chose pour les visioconférences qui profiteront par ailleurs des deux micros Studio à longue portée vantés par Microsoft et relativement efficaces, il faut l’admettre. Les haut-parleurs atteignent par contre leurs limites en écoute musicale face à l’absence de graves dignes de ce nom.
Le Surface Laptop Go peut autrement compter sur une excellente prise Jack 3,5 mm. Si vous disposez d’un casque vaillant, vous profiterez vraiment de douces mélopées, avec une sortie puissante, précise et équilibrée.
Sans transition, évoquons rapidement la qualité malheureusement passable de la webcam 720p de l’appareil. Si vous l’utilisez dans de bonnes conditions de lumière, elle suffira pour des visioconférences ponctuelles, mais il ne faudra pas lui en demander plus, surtout en basse lumière où sa qualité d’image laisse vraiment à désirer.
En matière d’autonomie, le bilan est là aussi mitigé. On parvient la plupart du temps à faire tenir le Surface Laptop Go une petite journée de travail sur batterie, soit entre 7 heures 30 minutes et 8 heures 30 minutes avant de devoir regagner le chargeur. Ce dernier rechargera intégralement la batterie en un peu plus de deux heures d’après nos observations.
En lecture vidéo, par contre, c'est décevant. Nous avons laissé tourner l’appareil en lecture vidéo sur Netflix (via l’application Windows 10), avec la luminosité de l’écran à 100 %, un casque branché et les paramètres d’alimentation en mode « batterie optimale ». Bilan de l’opération : tout juste 6 heures 15 de lecture avant d’être invités à trouver une prise secteur. Pas fameux. Dans tous les cas nous sommes loin des 13 heures d’autonomie maximum évoquées par Microsoft sur la fiche technique du Laptop Go.
Surface Laptop Go, l’avis de Clubic
Avec son Surface Laptop, Microsoft prouve qu’il lui est possible de proposer un appareil « abordable » sans rien sacrifier sur la qualité d’assemblage, le sérieux des finitions ou encore le raffinement du design propre à sa gamme Surface. Le géant de Redmond nous propose par ailleurs un appareil relativement performant, grâce à un Core i5 encastré dans un châssis extrêmement compact… Et pourtant très pratique à utiliser au quotidien.
Sans véritable tue l’amour insurmontable, ce nouveau venu dans la famille Surface doit néanmoins composer avec quelques lacunes excusables sur sa version entrée de gamme (proposée à 630 euros), mais difficilement pardonnables sur la mouture que nous avons reçue en prêt (vendue 999 euros). Parmi elles : la définition assez faiblarde de l’écran, une connectique frugale, l’absence de rétroéclairage pour le clavier ou encore une autonomie en dent de scie.
Pour faire court, le Surface Laptop Go a beau être l’un des appareils les plus abordables de la gamme Surface, il reste encore un peu trop cher selon nous. Trop cher dans sa version la plus abordable (seulement 4 Go de RAM et 64 Go de stockage pour 630 euros), mais aussi dans sa mouture la mieux équipée.
Pour moins de 700 euros, ce que propose la concurrence est certes moins raffiné, moins élégant… moins « mignon », mais cette concurrence d’ASUS (VivoBook 14), Acer (Swift 1 et surtout Swift 3) ou encore Honor (MagicBook 14) est bel et bien là. Tout dépend cependant de l’importance que vous accordez à l’aspect esthétique de vos appareils, car sur ce point, le petit dernier de Microsoft est inattaquable.
Avec son Surface Laptop, Microsoft prouve qu’il lui est possible de proposer un appareil « abordable » sans rien sacrifier sur la qualité d’assemblage, le sérieux des finitions ou encore le raffinement du design propre à sa gamme Surface. Le géant de Redmond nous propose par ailleurs un appareil relativement performant, grâce à un Core i5 encastré dans un châssis extrêmement compact… Et pourtant très pratique à utiliser au quotidien.
Sans véritable tue l’amour insurmontable, ce nouveau venu dans la famille Surface doit néanmoins composer avec quelques lacunes excusables sur sa version entrée de gamme (proposée à 630 euros), mais difficilement pardonnables sur la mouture que nous avons reçue en prêt (vendue 999 euros). Parmi elles : la définition assez faiblarde de l’écran, une connectique frugale, l’absence de rétroéclairage pour le clavier ou encore une autonomie en dent de scie.
Pour faire court, le Surface Laptop Go a beau être l’un des appareils les plus abordables de la gamme Surface, il reste encore un peu trop cher selon nous. Trop cher dans sa version la plus abordable (seulement 4 Go de RAM et 64 Go de stockage pour 630 euros), mais aussi dans sa mouture la mieux équipée.
Pour moins de 700 euros, ce que propose la concurrence est certes moins raffiné, moins élégant… moins « mignon », mais cette concurrence d’ASUS (VivoBook 14), Acer (Swift 1 et surtout Swift 3) ou encore Honor (MagicBook 14) est bel et bien là. Tout dépend cependant de l’importance que vous accordez à l’aspect esthétique de vos appareils, car sur ce point, le petit dernier de Microsoft est inattaquable.
- Le format très compact vraiment pratique et agréable
- L’excellente qualité d’assemblage et de finitions
- Une machine « abordable » au feeling premium
- Bonnes performances dans l’ensemble
- Clavier très agréable et trackpad précis
- Contraste et colorimétrie de l’écran au point
- Partie son soignée
- Autonomie décevante (8 heures 30 maximum)
- Faible définition de l’écran (pas de Full HD)
- Clavier non rétroéclairé
- Prise Surface Connect toujours aussi pénible
- Seulement 64 Go de stockage pour 630 euros en entrée de gamme (!)
- Pas de capteur d’empreintes sur le modèle de base
- Prix globalement élevé, surtout pour le modèle haut de gamme
- Windows 10 S installé par défaut