Principal levier de croissance, car elle représente 62% du chiffre d'affaires, la division grand public, incluant des puces pour ordinateurs de bureau et portables GeForce. Les ventes de cette branche ont progressé de 10,7% en un an, soit 739,6 millions de dollars de recettes. « La demande pour les cartes graphiques GTX a été forte, grâce aux passionnés et aux joueurs, et les revenus liés au GPU pour ordinateurs portables ont atteint un niveau record », a commenté Nvidia dans son communiqué.
Autre secteur en pleine santé, celui des SoC (system-on-chip), dédiés aux terminaux mobiles, et articulés autour des gamme Tegra et Icera. Les revenus de cette activité ont en effet bondi de 27,6% ce trimestre, comparé au même trimestre en 2011, pour atteindre les 244 millions de dollars. Ici, « l'augmentation a été largement due aux ventes records de la puce Tegra, notamment du Tegra 3 », a indiqué la société au caméléon. Notons qu'en rythme séquentiel, les revenus de cette branche ont évolué de presque 36%.
Quant aux solutions professionnelles, si les ventes demeurent supérieures au précédent trimestre de 12,4%, le bilan, sur l'année, est négatif. Les revenus de cette division a reculé de 4,2% en glissement annuel, soit 220,6 millions de dollars. Nvidia souligne que la demande pour ses modèles Quadro a baissé en raison « d'un climat macroéconomique morose, notamment en Europe ». Mais le groupe précise que sa gamme Tesla a quant à elle progressé - sans donner le détail -, en raison des premières livraisons de sa nouvelle carte K20, destinée au supercalculateur Titan, du Oak Ridge National Laboratory.
La bonne santé du fabricant de processeurs graphiques devrait se confirmer sur la dernière période de l'année, où Nvidia escompte réaliser un chiffre d'affaires compris entre 1 et 1,17 milliard de dollars.
