Décidément, après Microsoft qui a récemment supprimé quelque 7 800 postes affectant sa division mobile, c'est désormais au tour de BlackBerry. Le canadien, qui tente également de faire face à la concurrence, vient d'annoncer une série de licenciements.
En 2011, BlackBerry comptait 17 500 salariés ; ce chiffre a régulièrement baissé au fil des années pour atteindre aujourd'hui 7 000 salariés. Toutefois, la société aurait toujours du mal à restreindre le budget et se voit contrainte de procéder à de nouvelles suppressions de postes ; la dernière vague date du mois de mai. A noter qu'en septembre 2014, 350 ingénieurs avaient été embauchés.
Dans un communiqué envoyé aux médias, la société explique ainsi : « nous souhaitons ré-allouer nos ressources de manière à mieux capitaliser sur nos opportunités de croissance tout en nous dirigeant vers une profitabilité viable sur toutes les activités de notre entreprise ».
BlackBerry n'a partagé aucune information supplémentaire mais l'on imagine que la division gérant les smartphones sera affectée. Selon les derniers chiffres du cabinet IDC portant sur le premier trimestre, BlackBerry n'aurait une part de marché que de 0,3% derrière Windows Phone (2,7%), iOS (18,3%) et Android (78%).
D'après plusieurs rapports, BlackBerry aurait au moins un smartphone équipé du système Android dans les cartons. D'emblée plusieurs questions se posent : le système BlackBerry 10 sera-t-il mis de côté ? De quelle manière le terminal BlackBerry se différenciera-t-il de la multitude des autres smartphones Android ? Comment la société sécurisera-t-elle le téléphone ?
BlackBerry pourrait également restructurer sa division software comprenant BlackBerry 10 mais aussi la messagerie BBM, en perte de vitesse face à WhatsApp et consorts, ainsi que la division entreprise (travaillant sur BES), et celle dédiée à l'Internet des objets avec QNX.
Le constructeur tiendra jeudi une conférence dédiée à la sécurité. Il devrait notamment revenir sur ses accords avec Google et Samsung pour l'intégration d'Android for Work et Knox sur son serveur BES en version 12.2.
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