ATG était un gros morceau pour Oracle. Détenteur d'une plateforme d'e-commerce et d'optimisation de l'environnement de vente pour des clients comme AT&T, Best Buy, La Redoute, Orange ou Louis Vuitton, ATG connait une croissance importante. Au cours du troisième trimestre de l'année fiscale 2010, l'éditeur a publié un chiffre d'affaires en hausse de 16% sur un an, à 50,3 millions de dollars.
Il faut souligner que d'une part, Oracle n'en était pas à son premier rachat de l'année 2010 - et certains dans des proportions bien plus importantes, comme Sun Microsystems pour 7,4 milliards de dollars en janvier. Et d'autre part, le marché visé par l'entreprise de Larry Ellison est un enjeu important. Souhaitant développer une solution de commerce et de CRM unifiée, Oracle tente de constituer un portefeuille large, allant des infrastructures aux services clients.
Avec, en face, IBM ou Hewlett-Packard, qui ont peu ou prou les mêmes ambitions. ATG faisait donc figure de pierre supplémentaire dans ce bastion qu'Oracle souhaite construire. « Mu par la convergence entre les commerces traditionnel et en ligne, ainsi que par la nécessité d'augmenter ses revenus et d'améliorer la loyauté des consommateurs, les entreprises de nombreux secteurs cherche une plateforme de commerce et de CRM unifiée pour fournir une expérience homogène entre les différents canaux de vente, » a déclaré Thomas Kurian, vice-président du développement chez Oracle.
