Jim Hagemann Snabe, le co-président du directoire, attribue ce coup de mou à « des difficultés de mise en œuvre de contrats dans la région Asie-Pacifique », où le chiffre d'affaires de l'entreprise a reculé sur la période. SAP s'attend à renouer avec la croissance dans cette zone d'ici le deuxième trimestre de l'exercice en cours. Comme chez Oracle et IBM, l'allemand a imputé cette contre-performance à ses équipes commerciales.
Sans surprise, les souscriptions cloud ont fortement progressé, SAP déployant ses efforts en la matière. Les recettes de cette division ont quintuplé pour atteindre 137 millions d'euros. Les souscriptions aux logiciels cloud ont quant à elles progressé de 19% à près de 800 millions d'euros. Cette unité pèse désormais plus que les logiciels vendus en licence, en modeste hausse de 3%, à 660 millions d'euros.
Parmi les pourvoyeurs de croissance les plus dynamiques, la base de données en mémoire HANA s'est encore améliorée, avec un triplement de son chiffre d'affaires sur un an, à 86 millions d'euros. Pour l'ensemble de l'année, SAP s'attend à un ralentissement des souscriptions à ses logiciels cloud, dont les ventes devraient s'améliorer de 14%. Le groupe anticipe un profit opérationnel d'environ 5,9 milliards d'euros.
