Pourtant, cette troisième voie aurait été abandonnée. Selon l'AFP, l'instauration du statut d'éditeur de services ne figurera pas dans ce texte de loi (qui sera soumis à discussion) puisqu'il relèverait du domaine communautaire.
Ce statut prévoyait d'instaurer des obligations plus lourdes pour ces éditeurs comme de les obliger à procéder à « l'identification des personnes qui ont créé un contenu qu'il héberge ». Des règles considérées trop contraignantes par les professionnels alors même que la Cour de cassation a récemment décidé que les sites comme Dailymotion n'avaient aucun contrôle à effectuer à moins qu'un titulaire d'un droit ne lui notifie clairement l'usage illégal d'un contenu.
Cette décision de mettre de côté ce statut d'éditeur de services survient à la veille d'une conférence organisée l'Association des Services Internet Communautaires (ASIC) sur le sujet. Un représentant de la Commission européenne devrait y être présent, question lui sera donc posée de savoir quelle ligne l'Union européenne compte adopter.