Plusieurs campagnes de crowdfunding sont nées depuis le vote du congrès avec un seul but : racheter l'historique web des élus ayant voté en faveur de cette nouvelle législation.
Un historique racheté pour y trouver des sites compromettants ?
L'espoir, caché et secret, de ces campagnes de crowdfunding, qui ont collecté des centaines de milliers de dollars en quelques jours, est simple : en rachetant l'historique web des élus, ils espèrent y trouver des données compromettantes : sites pornos, jeux en ligne, forums divers et variés... Autant d'informations personnelles qui pourraient servir pour faire pression sur ces personnes et, bien évidemment, leur faire comprendre en quoi la vie privée sur Internet doit être protégée.Si la nouvelle loi pose un gros problème, ces campagnes ne semblent pas l'avoir réellement cerné. Les opérateurs sont en effet autorisés à revendre sans le consentement des abonnés des données concernant leurs sessions Internet, mais ces données ne peuvent pas identifier la personne. Comme le rappelle The Verge, cette interdiction est inscrite dans le "Telecommunications Act" qui interdit de vendre les données Internet "individuelles".
Les élus des Etats américains vent debout contre la nouvelle loi
La possibilité pour les opérateurs de revendre des informations est une aubaine pour les annonceurs, qui pourront plus facilement cibler leurs publicités en fonction des habitudes de chacun, mais en aucun cas il sera possible pour un privé ou une entreprise de savoir quels sites telle personne a visités.Mais les complications ne sont pas terminées : le Minnesota et le New Jersey ont décidé de contrer par eux-mêmes la nouvelle loi. Les deux Etats veulent interdire la collecte d'informations de la part des opérateurs s'ils n'ont pas le consentement de leur abonné. Une manière locale de revenir à la législation Obama.