Le porte-parole du gouvernement espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, a affirmé à la télévision CNN+ : « Nous allons revenir à la charge parce que cela affecte notre création. Il n'y a pas de pays sérieux au monde qui ne protège pas la propriété intellectuelle ». La loi Sinde devrait donc être relancée.
Pourtant, les principaux intéressés ont fait part de leur mécontentement. Des plateformes de partage ont décidé d'arborer ou de faire rediriger leur site vers le collectif « anti-censure » baptisé No Al cierre de Webs. Il faut dire que la loi espagnole comparable à l'Hadopi et à la loi sur la confiance en l'Économie numérique (LCEN) reste encore critiquée.
Pire, le site de la chaîne de télévision annonce également que le site de la chambre des députés a été victime de ce qui ressemble à des attaques Ddos. Encore une fois, les Anonymous sont mis en lumière comme cause de ces attaques.
D'un autre côté, comme le confirme Le Monde.fr, les ayants droit espagnols avaient applaudi l'adoption en France de l'Hadopi. Il faut dire que même, les services diplomatiques américains avaient encouragé l'Espagne à suivre cette voie...