Une première victoire juridique. Selon PcInpact, le Conseil des Prud'hommes de Boulogne Billancourt a condamné TF1 pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse ». La chaîne de télévision devra donc non seulement verser à Jérôme Bourreau-Guggenheim la somme de 27 000 euros d'indemnité mais également 1 200 euros au titre des frais de justice. Il livre pour notre rédaction son premier sentiment.
Cette décision judiciaire signifie t'elle la fin de votre combat judiciaire ou n'est-ce qu'une première étape ?
Jérôme Bourreau-Guggenheim : Il n'y a pour l'instant aucune confirmation de la décision du Conseil des Prud'hommes mais il s'agit tout de même d'une victoire. Cela dit, il reste encore des convictions à porter, il reste des combats à mener. Il est logique que cette sanction pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ait été prononcée mais il est maintenant nécessaire d'aller plus loin.
Quels points n'ont pas encore été suffisamment explicités par la Justice ?
J.B-G : Il manque le plus important, je veux parler d'atteinte aux libertés. Si le tribunal estime qu'il y a bien eu un licenciement, il doit alors poursuivre son raisonnement et dire pourquoi ce licenciement est abusif. Je considère en effet que TF1 n'avait pas à prendre connaissance de l'e-mail que j'ai envoyé à la députée Françoise de Panafieu.
L'affaire sera portée en appel ?
J.B-G : Nous pourrons éventuellement aller en appel mais il faut comprendre que je n'agis pas dans un esprit de vengeance mais c'est la connivence malsaine entre l'UMP et TF1 qui a conduit à ce qu'au final je sois une victime. J'irais donc jusqu'au bout afin que soit justement reconnu mon licenciement.