Récemment invité à vider son catalogue de l'immense majorité de contenus illicites qu'il contient, ainsi qu'à filtrer les futures soumissions en s'appuyant sur une liste de mots clés censurés, isoHunt a effectivement trouvé une parade pour se conformer bon gré mal gré à ce verdict non définitif. La question de la liberté d'expression et de la faisabilité technique sont effectivement encore débattus.
isoHunt Lite n'est donc rien d'autre qu'un moteur de recherche, au même titre que l'est par exemple Google, avec tout le devoir de neutralité du Net qui en découle, justifie Gary Fung dans son annonce. Le site internet cherche ainsi à amadouer la justice américaine. isoHunt Lite se distingue toutefois d'un moteur de recherche généraliste par le tri des résultats, classés non seulement par pertinence et par ancienneté, le minimum syndical, mais aussi et surtout par notation et par ratio de partage.
Gary Fung note que le DMCA, la loi américaine régissant notamment la lutte contre le téléchargement illégal, requiert à juste titre qu'une réclamation pour violation du droit d'auteur fasse l'objet d'une condamnation ciblée et clairement identifiée, et non qu'elle s'applique à un pan entier du vocabulaire. « Nous espérons que vous pourrez continuer à utiliser isoHunt sans être confrontés à de grands trous béants dans le dictionnaire anglais,
isoHunt Lite est donc présenté comme un moindre mal, comparé à la fermeture définitive qui découlerait d'une condamnation à filtrer le contenu du catalogue. La date du verdict final n'est pas encore connue.