Dans un communiqué, la RIAA (Recording Industry Association of America) déclare être satisfaite de l'accord passé avec LimeWire. Pour cause, la justice avait déjà considéré que le logiciel permettait aux internautes de pouvoir de télécharger illégalement. LimeWire avait même été condamné à régler en guise de réparation la somme d'1,4 milliard de dollars.
Pour rappel, après avoir remporté une victoire contre le service Kazaa, l'industrie du disque s'était attaquée en aout 2006 au programme de partage de fichiers P2P LimeWire. L'organisation américaine du disque, la RIAA qui regroupe aux Etats-Unis labels et majors du disque (EMI, Sony BMG, Universal, Warner) estimaient à l'époque que l'activité de LimeWire était essentiellement basée sur le piratage en ligne des enregistrements des maisons de disque.
En 2010, suite à une injonction LimeWire avait été obligé d'annoncer la fermeture du service et de cesser la distribution de son programme. Cette fois, la RIAA et les éditeurs du logiciel sont tombés sur un accord. LimeWire devra verser 105 millions de dollars à 13 maisons de disques pour ainsi clore cet épisode douloureux de son histoire.
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