Deux ans après sa première condamnation, Sébastien Budin nous a averti mercredi des conclusions de son passage en appel, grâce auquel il espérait une réduction des peines prononcées à son encontre. La procédure n'a finalement pas porté ses fruits, puisque la Cour d'appel de Lyon a choisi de maintenir la peine d'un an de prison avec sursis, assortie de 130 000 euros de dommages et intérêts, prononcée à son encontre début 2009. Sébastien Budin était l'administrateur du site station-divx.com, conçu comme un catalogue de films avec pour chacun des titres référencés, une une occurrence de mots clés permettant d'en faciliter la recherche sur le moteur intégré au client P2P eMule. Le site ne comportait donc ni fichiers en téléchargement, ni liens directs.
Le jeune homme précise tout de même avoir obtenu la relaxe sur l'un des points de l'accusation, portant sur la reproduction, « par quelconque moyen que ce soit, des œuvres de l'esprit en violation des droits de leurs auteurs définis par la loi, en l'espèce 654 œuvres cinématographiques et 26 séries de télévision », sans que cette décision ait conduit à un allègement de la sentence prononcée. « Je vais contacter mon avocat demain et sûrement me pourvoir en cassation afin d'aller en Cour européenne », nous a indiqué l'intéressé qui continue à faire suivre ses démêlés judiciaires par l'intermédiaire du site soutenezmoi.free.fr ainsi que d'une page Facebook où, récemment, un certain Vincent Valade est passé lui manifester son soutien.