Et c'est Megabox qui fait parler de lui mercredi, avec une vidéo de deux minutes qui en montre soit trop, soit pas assez : des fiches artistes en rapport avec la musique, des listes d'écoute, des fonctions sociales... les noms d'artistes qui défilent sont célèbres, et laissent penser que Megabox a des accords dans le monde de la musique, directement avec ceux qui la font.
Car en juin dernier, Kim Dotcom expliquait que Megabox était destiné aux artistes désireux de s'autoproduire en esquivant les maisons de disques, qui ponctionnent la majeure partie des revenues des ventes de morceaux. La rémunération viendrait de la publicité gérée par la régie Megaclick, qui remplacerait 10 à 15% des bannières des sites visités après l'installation d'un logiciel. En somme, Megabox pourrait être un mélange de service musical en streaming comme Spotify, et d'une plateforme de financement d'artistes comme MyMajorCompany.
« Voici ce qu'ils ne voulaient pas que vous ayez » résume Kim Dotcom dans la légende de la vidéo, postée sur Youtube. « Ils », ce sont sans nul doute les majors du disque, que Dotcom accuse depuis longtemps d'avoir participé à la fermeture de Megaupload en janvier dernier. Le lancement de Megabox est ensuite annoncé comme imminent.
Kim Dotcom a l'art et la manière de provoquer un effet d'attente autour de sa mystérieuse plateforme : très bavard sur Twitter, il annonçait d'ailleurs que le nouveau MegaUpload était prêt à 90%. La fin de l'année sera Mega ou ne sera pas.
