Le ministre a tenu à préciser que son objectif était de lutter de manière efficace contre la cybercriminalité, son intention est donc animée par une volonté de « protéger les droits en matière de propriété intellectuelle ». Pour rappel, le .ga est le domaine national de premier niveau réservé au Gabon. Si ce dernier a été utilisé afin que le nouveau service soit parfaitement identifié, ce choix a également été motivé afin d'éviter tout contrôle des Etats-Unis.
De son côté, Kim « Dotcom » Schmitz a expliqué depuis son compte Twitter qu'il dispose déjà d'une adresse alternative. Il a également critiqué l'attitude du ministre gabonais de la Communication, considérant qu'il préjugeait de la légalité de Me.ga avant même qu'il ne soit en ligne. Enfin, dans un autre message, le responsable critique l'attitude de Vivendi, actionnaire principal de Gabon Télécoms via l'un des ses filiales Maroc Télécom. Gabon Télécoms héberge en effet le futur site de stockage.
Gabon Minister used time machine to analyze legality of the future Mega. Verdict: Cyber crime! Gets 5$ award from the FBI.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) November 7, 2012
Pour l'instant, le fondateur de Megaupload a expliqué que le service (qui sera disponible dès le 19 janvier prochain), devrait intégrer une fonction permettant de chiffrer un fichier en AES. En principe, seul le propriétaire du fichier disposera de moyens pour le lire et devra pour cela utiliser une application dédiée.