French Tech Central : à la recherche des "Capitales" qui aideront les start-up à se développer

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 13 février 2020 à 09h18
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L'État lance un appel à projet visant à fédérer des Capitales French Tech, pour mieux accompagner l'ensemble des start-up, et ce sur l'ensemble du territoire.

Le secrétaire d'État chargé du Numérique, Cédric O, a annoncé, ce mercredi 12 février, le déploiement de French Tech Central à l'échelle régionale. Ce programme, qui vient compléter l'accompagnement dédié aux entreprises en hypercroissance, French Tech 120, tient en la mobilisation des services de l'État pour aider les start-up françaises à se développer. L'idée est de faciliter leurs échanges avec les services publics et les administrations.

Les entreprises auront droit à des entretiens individuels et des ateliers en région

Grâce au programme French Tech Central, les entreprises qui le souhaitent pourront solliciter administrations et services publics avec l'objectif d'amorcer leur développement. Les sollicitations peuvent prendre la forme d'entretiens individuels et d'ateliers thématiques effectués au sein d'un espace unique et identifié. Ces lieux sont appelés des Capitales French Tech. Station F, l'incubateur parisien créé par Xavier Niel, fut le théâtre d'une expérimentation réussie.


Au sein des Capitales, les entretiens individuels pourront être menés dans des lieux totem comme la banque publique d'investissement (BPI), la chambre de commerce et de l'industrie (CCI), l'institut national de la propriété industrielle (INPI) ou l'union des groupements d'achats publics (UGAP) et l'union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (URSAFF), pour ne citer qu'eux.

Chacun de ces partenaires publics a souscrit au projet et mettra des collaborateurs ou fonctionnaires à disposition localement. Les ateliers ou conférences devront avoir lieu à un rythme de deux par semestre et porter sur des sujets liés au financement et au recrutement.

Un service gratuit, destiné à toutes les start-up

L'avantage du service est qu'il sera gratuit et ouvert à toutes les entreprises. L'idée est de le déployer dans les régions au travers d'une multitude de Capitales French Tech, invitées à répondre à l'appel à projet.


Les Capitales French Tech devront déployer le programme French Tech Central dans le pays d'ici cet été. Tel est le souhait du gouvernement, qui veut donner la possibilité à un maximum de start-up du territoire d'accéder aux expertises publiques avec une certaine facilité.

Avec le programme French Tech 120 et l'engagement des transformations réglementaires et législatives nécessaires au développement de l'écosystème, French Tech Central est l'un des trois piliers majeurs de la mobilisation de services de l'État pour encourager les start-up actives. Avec ce programme, « le gouvernement veut faciliter l'émergence de start-up, accompagner leur croissance et valoriser leur action sur l'ensemble du territoire », a commenté Cédric O.

Voilà qui devrait peut-être consoler les start-up et entreprises qui avaient le sentiment d'avoir été « mises de côté » par le programme French Tech 120 et l'indice Next 40, qui ne s'intéressent qu'aux pépites en forte croissance.
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (3)
faupiais

Commencez par réduire les impôts de type CFE et élargissez le statut auto-entrepreneur (par exemple droit de vendre sur étales mais pas dans les store market… heu c’est la même chose de nos jours^^) vous aurez peut être des startup

BetaGamma

On va dépenser des fortunes en organisation, en fonctionnaires chargés de les superviser… et j’en passe… alors qu’elles ne demandent que du financement !

pemmore

Il n’y a pas photo, il faut s’installer à Angers, ou a Rennes, les 2 universités travaillant en symbiose.
Quand aux travaux de l’inria (Rennes Beaulieu) il y a de quoi être stupéfait de voir tout ce qui a pu être créé à Rennes et qui nous sert tous les jours.
La raison en est de la présence de Bull à Angers dans les Années 60 le poids-lourd Français face à IBM, ben oui on étaient aussi bons voire meilleurs.
La faillite de Bull (merci le gouvernement de l’époque) a vu partir des ingénieurs de niveau mondial dont une partie a rejoint l’Inria.
Quand on a des profs de ce niveau on a les élèves qui vont avec.

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