Depuis des années, la Commission européenne scrute les activités de Google ainsi que ses pratiques commerciales afin de déterminer si la société entrave ou non les lois du commerce en vigueur au sein de l'Union européenne. Finalement, après avoir passé au crible les plaintes de plusieurs concurrents, Bruxelles a décidé d'ouvrir une enquête officielle. Plus précisément, Google est accusé d'entretenir une position anticoncurrentielle sur Android ainsi que sur les comparateurs de prix.
Lors d'un discours devant des étudiants de l'université de Standford, Eric Schmidt, ex-PDG de Google et siégeant toujours au conseil de direction, a répondu à plusieurs questions, l'une d'entre elles portant précisément sur les affaires en cours avec la Commission européenne.
L'investisseur Chris Yeh rapporte les propos d'Eric Schmidt, lequel affirme alors : « De toute évidence, c'est problématique. Mais maintenant que les Européens sont concentrés sur toutes les sociétés américaines, c'est un peu plus facile. La loi européenne a un préjugé contre les grosses sociétés » Et d'ajouter : « Il y a un commissaire en Europe qui a fait une étude sur laquelle il a listé 32 sociétés, dont 31 sont américaines »
Précédemment, la Commission européenne a ouvert des enquêtes sur Microsoft, IBM, Qualcomm ou encore Intel.
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