Au Galaxy S4. Cette semaine, le sud-coréen remet le couvert avec l'annonce de l'Exynos Octa 5420, qui conserve une structure similaire, mais affiche des fréquences de fonctionnement plus élevées, et signe le retour à un GPU Mali conçu par ARM.
L'Exynos 5420 s'articule ainsi autour de quatre coeurs Cortex A15 cadencés à 1,8 GHz, doublés de quatre coeurs Cortex A7 à 1,3 GHz. On retrouve donc là l'implémentation big.little déjà en vigueur au sein du 5410, à savoir que les coeurs A7 prennent le relais des coeurs A15 dès lors que le téléphone travaille sur des tâches de fond, de façon à optimiser la consommation énergétique de l'ensemble et prolonger l'autonomie. L'ensemble sera enfin nourri par de la mémoire LPDDR3 sur deux canaux à 1866 MHz, de quoi autoriser une bande passante théorique de l'ordre de 14,9 Go/s.
Pour la partie graphique, Samsung revient ici à un GPU Mali, en l'occurrence, le T628, ici dans une configuration à six coeurs, alors qu'il avait fait le choix d'un composant PowerVR au sein de l'Exynos 5410. Il y ajoute un pan de propriété intellectuelle de son cru, baptisé MIC pour Multiple Image Compression, dont le fonctionnement exact n'est pas encore précisé. Il s'agirait cependant d'optimiser les échanges entre le GPU et l'affichage de façon à réduire la consommation électrique de l'ensemble.
On retrouve par ailleurs au sein du 5420 la plupart des fonctionnalités prises en charge par l'Exynos 5 Dual annoncé à l'été 2012, comme l'encodage et le décodage matériel de la vidéo jusqu'en Full HD à 60 i/s, l'affichage sur 2560 x 1600 pixels ou le WIFi Display. Samsung, qui ne précise pas s'il compte s'adresser au marché des smartphones ou s'en tenir aux tablettes avec ce nouveau SoC, indique que la production de masse devrait débuter en août. Reste à voir comment se comportera son nouveau Exynos 5 Octa face aux processeurs haut de gamme de Qualcomm, les SnapDragon 600 et 800, qui délaissent eux le principe de coeurs compagnons au profit d'une gestion asynchrone des coeurs, aussi bien en termes de performances brutes que de consommation électrique.