La faille est telle que quasiment l'intégralité des OS dans le commerce devront avoir une mise à jour majeure. Cette dernière, en cours de développement, pourrait impacter fortement les performances des ordinateurs.
Une faille critique dans les processeurs qui permet d'avoir accès à la mémoire kernel
Le problème a été repéré par certains utilisateurs du programme Windows Insider et certains utilisateurs de Linux car les premiers patchs de sécurité commencent à être testés : selon The Register, qui publie un article le 2 janvier 2017, l'ensemble des processeurs Intel de ces dix dernières années seraient concernés par une faille de sécurité majeure.Les tests des patchs de sécurité ont commencé depuis plusieurs mois, les premiers ayant été repérés en novembre 2017, et pour cause : la faille est telle qu'il est nécessaire de réécrire une partie de l'OS pour la combler. Et les constructeurs ne peuvent pas faire autrement : cette faille de sécurité, si elle est exploitée, permet d'accéder à certaines parties de la mémoire kernel et donc d'accéder à des données confidentielles comme des mots de passe.
Tous les OS sont touchés... et le processeur va en souffrir
Les détails des patchs de sécurité ne sont pas encore connus, Microsoft ayant fait jouer la clause de confidentialité. Mais ce qu'on sait déjà c'est que cette mise à jour majeure risque d'impacter les performances des CPU. Les premiers tests, dont les résultats sont encore vagues, dévoilent que les CPU pourraient être ralentis. Une baisse de performances entre 5 % et 30 % a été identifiée.Très peu d'utilisateurs d'ordinateurs seront épargnés : un patch est nécessaire pour tous les ordinateurs disposant d'un processeur Intel et donc, une mise à jour sera déployée pour les OS de Microsoft, d'Apple et pour certaines versions de Linux.
Seuls les propriétaires d'un ordinateur avec processeur AMD semblent être exempts : une bonne nouvelle pour la firme, qui compte regagner des parts de marché avec sa dernière architecture RyZen.