Test du Nokia Lumia 800 : une reconversion réussie ?

Paul-Emile Graff
Publié le 10 novembre 2011 à 18h48

Test du Lumia 800 : reconversion réussie ?

Après la signature du partenariat entre Nokia et Microsoft, sept mois auront suffi pour donner naissance au premier smartphone Nokia embarquant Windows Phone 7.5. Le mobile aura comme un air de famille pour les aficionados de la marque finlandaise : ce Lumia 800 reprend les lignes du N9, mais embarque cette fois Windows Phone 7 en lieu et place de MeeGo. Si l'effet « nouveauté » tombe un peu à plat (même si le N9 est très récent), on peut tout de même se réjouir de la nouvelle. Le N9 (qui ne sera jamais commercialisé en France) nous a fait forte impression sur le plan matériel ! Conversion réussie pour Nokia ?


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Nokia Lumia 800
Caractéristiques principales
Système d'exploitationWindows Phone 7.5 Mango
Processeur / FréquenceSimple coeur 1,4 GHz
(Qualcomm MSM8255)
Mémoire / StockageStockage interne : 16 Go
Mémoire vive : 512 Mo
Pas d'extension SD
Technologie d'écran et définitionEcran tactile capacitif multipoint 3,7 pouces
ClearBlack 480 x 800
Appareil photo8 mégapixels autofocus avec flash LED (ouverture à 2,2)
GPSOui
Radio FMOui
Batterie3,7V 1450mAh non amovible
Dimensions 116,5 × 61,2 × 12,1 mm
Poids142 g (avec batterie)


Design et composants [/anchor]

Le design épuré du Lumia 800 (quasi identique au N9) est particulièrement réussi. Les lignes profilées et sobres font mouche. Pour ne rien gâcher, la première impression positive sur le plan visuel est renforcée par la finition irréprochable mettant en œuvre des matériaux qui inspirent confiance. Smartphone en main, on comprend immédiatement que l'on a affaire à un appareil haut de gamme.

Nokia n'a rien à apprendre des meilleurs dans ce domaine : le constructeur confirme son excellente expertise en matière de conception matérielle. De plus, même si le terminal est robuste, le constructeur fournit une housse en silicone d'excellente facture dans le pack de base. Une excellente initiative que l'on apprécierait de voir plus souvent chez la concurrence.



L'écran capacitif multipoint AMOLED ClearBlack (480 x 800) s'avère également séduisant. Même avec une luminosité maximale, le noir est tellement profond qu'il est impossible de distinguer les bords de la matrice LCD du cadre noir qui l'encercle ! Le tout confère un effet futuriste. On a l'impression que la matrice LCD donne vie à un objet qui paraissait inerte. Effet garanti !

Lumia 800 vu de face : l'impression de qualité omniprésente. On remarque également le contraste étonnant de la matrice AMOLED ClearBlack de 3,7 pouces : les noirs unis ne peuvent pas être distingués du cadre de l'écran ! En revanche, on regrette tout de même l'absence d'objectif visio en façade.
Par rapport au N9, on perd 54 pixels en hauteur (5 mm de haut) pour accueillir les touches tactiles « back », « home » et « recherche ».
Coque arrière en polycarbonate. Le matériau inspire confiance, et l'aspect mat offre une adhérence appréciable.
Haut-parleur
Kit d'accessoire composé d'un câble micro USB (synchro et rechargement), d'un kit piéton filaire et d'un petit adaptateur secteur design. Nokia propose également une housse en silicone d'excellente facture.
Sommet du smartphone : on ne distingue même pas les trappes qui donnent accès à la carte SIM et à la prise micro USB. Notez qu'aucune sortie HDMI filaire n'a été prévue.
Ouverture de la trappe micro USB et insertion du support de carte micro SIM.
APN de 8 mégapixels avec optique Carl Zeiss avec mono flash LED.
De gauche à droite : touche dédiée à l'appareil photo, touche power et touche de volume.


Sur le plan technique, on retrouve un processeur simple cœur Qualcomm MSM8255 cadencé à 1,4 GHz qui apporte un gain de 400 MHz comparé à l'OMAP 3630 qui équipait le frère jumeau du Lumia 800 (N9). Toujours pas de double cœur, ce qui s'explique par l'absence de support de ces processeurs par Windows Phone 7.5. D'autre part, on divise la quantité de mémoire par deux par rapport au N9 : il faudra se contenter de 512 Mo de RAM. Il ne faudra pas s'affoler pour autant : non content d'être très réactif et fluide, le Lumia 800 s'affranchit des tâches lourdes (Web, navigation GPS) sans montrer de faiblesses !

La RAM n'est pas seule à avoir subi une cure d'amaigrissement : pour le stockage, seul le modèle 16 Go est disponible alors que le N9 est décliné en versions 16 et 64 Go. Enfin, les choix de conception marchent dans les traces d'Apple : il est impossible d'étendre la mémoire via carte Micro SD, et la batterie n'est pas amovible.

La capture photo et vidéo (720p) s'appuie sur un capteur de 8 mégapixels (optique Carl Zeiss) proposant une ouverture à 2,2). On ne retrouve pas, en revanche, l'objectif frontal du N9.

Pour les communications, le module GSM est complété par un circuit Wi-fi (b/g/n) accompagné d'une puce Bluetooth 2.1 compatible A2DP. Là encore, on peut noter l'absence de puce NFC par rapport à son jumeau sous MeeGo, mais on ne peut pas dire qu'elle nous manquera.

Couche téléphonie[/anchor]

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Aucun souci à signaler concernant la qualité des conversations téléphoniques. Que ce soit mobile tenu à l'oreille, ou via le kit piéton, appelant et appelés pourront bénéficier d'un son de qualité. Deux petites remarques tout de même au sujet du casque. En premier lieu, on regrette tout de même l'absence de touches de volume déportées. Ensuite, il ne faudra pas trop compter sur un éventuel atténuateur de bruit : dès que le vent se lève, ou dans les environnements bruyants, la conversation sera fortement perturbée. Concernant la couche logicielle cette fois, Windows Phone 7.5 donne entière satisfaction.

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Environnement et couche téléphonie


Internet [/anchor]

Windows Phone 7.5 oblige, ce Lumia 800 se dote d'un navigateur mobile basé sur la version 9.0 d'Internet Explorer. La présence d'un processeur simple cœur accompagné de 512 Mo de mémoire vive laissaient planer quelques doutes concernant les performances Web. Fort heureusement, ces derniers se dissipent très vite.

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Dans ce domaine, le Lumia 800 atteint même des sommets en se hissant au niveau d'un Galaxy S2 ou d'un iPhone 4S, rien de moins ! Les sites lourds s'affichent presque instantanément et les défilements de page s'effectuent avec une fluidité impeccable ! Le confort d'utilisation est également rehaussé par le redimensionnement automatique des paragraphes par double tap.

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Le navigateur Web se montre à son aise sur Lumina 800


Côté multimédia, toujours pas de Flash au programme, mais l'HTML 5 est supporté... à condition que les résolutions et taux d'échantillonnage des vidéos ne soient pas trop élevés.

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De gauche à droite : vidéo HTML 5 supportée, et non supportée.


En revanche, Windows Phone 7.5 oblige, on regrette toujours que la touche « rechercher » soit exclusivement associée au moteur Bing. Impossible de choisir Google sans mettre les mains dans le cambouis en triturant la base de registre du téléphone (après avoir pris le soin de le déverrouiller.) Autant dire que la manipulation ne s'adresse pas vraiment au premier quidam.

Benchmark : 56-710

Sunspider ne rends pas hommage aux bonnes performances générales Web offertes par le Lumia 800


Capture photo et vidéo [/anchor]

Sur le haut de gamme, Nokia a pris pour habitude de soigner la couche photo. Ce Lumia 800 déroge-t-il à la règle ? Bonne nouvelle, force est de reconnaitre que l'APN de 8 mégapixels (Optique Carl Zeiss, ouverture F 2,2) produit des clichés d'excellente facture ! En moyenne, en 4/3 à 8 mégapixels, le Lumia 800 génère des fichiers .JPG d'environ 1.6 Mo d'une résolution de 3264 x 2448. En photo, le Lumia 800 parvient à faire mieux qu'un Galaxy S2 (même si les couleurs sont moins intenses), mais ne se hisse pas au niveau d'un iPhone 4S. Le Lumia 800 offre tout de même de belles performances en taquinant les meilleurs photophones du marché, ce qui n'est pas une mince référence !

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Lumia 800 : un photophone de qualité !


Les performances sont donc au rendez-vous, voyons maintenant si la couche logicielle parvient à suivre la cadence. Cette fois encore, Nokia ne déçoit pas en proposant de nombreuses options. On peut géotagger les clichés ou activer des effets vidéo (noir et blanc, sépia, négatif, solarisation). Nokia propose également de prendre la main sur certains paramètres de prise de vue. À titre d'exemple, plusieurs préréglages de la balance des blancs sont proposés. On peut aussi personnaliser la valeur d'exposition, ou modifier la sensibilité (de 100 à 800 iso). Les possibilités de partage n'ont pas été oubliées : les photos peuvent être envoyées sur Facebook ou sur SkyDrive (25 Go fournis gratuitement).

Les bonnes prestations de la partie photo se confirment en vidéo. Même si le Lumia 800 ne parvient pas à franchir la barre des 720p (contre 1080p pour les Galaxy S2 et iPhone 4S), le résultat reste à la hauteur des attentes. Les fichiers MP4 AVC de 1280 x 720 (29.9 ips) sont fluides et nets (exemple disponible ci-dessous).




Musique et radio : le choix des armes ![/anchor]

Zune : Windows Phone 7.5 oblige, le Lumia 800 propose un lecteur Zune qui pourra être utilisé pour l'audio comme pour la vidéo. À ce sujet, rappelons qu'a l'instar de l'iPhone, il faudra impérativement passer par un logiciel de synchronisation (Zune Desktop) pour envoyer ses pistes musicales favorites vers la mémoire interne de 16 Go (aucun mode mass storage n'est proposé par Windows Phone 7.5). Pour un téléphone de cette trempe, on regrettera également l'absence totale de profils audio.

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Lecteur audio Zune


Carton rouge pour Microsoft qui aurait pu intégrer cette fonctionnalité avec Mango, ou Nokia qui aurait très bien pu l'ajouter par voie logicielle (HTC l'avait bien fait avec le Mozart, par exemple). Pour le moment, on n'a pas droit à une seconde chance puisque l'application « Nokia Musique » (nous y reviendrons) qui dispose pourtant de solides atouts fait également l'impasse sur l'égaliseur de tonalité !

Autre bémol, même si la qualité du casque n'est pas à mettre en cause, on s'attendait tout de même à pouvoir disposer d'un contrôle de volume déporté sur le casque. Un détail pour certains, un manque pour les amateurs d'appels mains libres.

Nokia Musique : On revient cette fois sur la seconde application musicale héritée des Smartphones Symbian : Nokia Musique n'est pas mort puisqu'on le retrouve au travers d'une application Windows Phone ! Tout d'abord, l'application est capable d'exploiter les pistes musicales synchronisées avec Zune Desktop. Autant le dire qu'il ne s'agit pas de la fonctionnalité la plus intéressante puisqu'elle se contente de cloner Zune sans combler ses lacunes (pas non plus d'égaliseur de tonalité).

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Nokia Musique : un module radio incontournable qui fait de l'ombre au Zune Pass ! À droite : recherche de concerts.


La vérité est ailleurs puisque Nokia Musique propose trois fonctionnalités annexes, dont deux méritent à elle seule le détour ! Tout d'abord, le programme permet d'accéder à de nombreux flux radio (en streaming Web) classés par genre. Si l'idée n'est pas vraiment nouvelle (Zune, Deezer, Spotify), le Lumia 800 propose un accès gratuit illimité à l'intégralité d'un catalogue composé de plus de 12 millions de titres ! De quoi à faire de l'ombre au fameux Zune Pass facturé 9.90 € par mois (tous les détails ici), même si l'abonnement de Microsoft ne se limite pas à ce service.

Certes, il est impossible de choisir le titre que l'on souhaite écouter, et les aficionados de Shoutcast (sur iOS, ou Winamp sur Android) retoqueront que le module radio ne leur apporte rien. Il n'empêche que l'initiative mérite d'être soulignée, même si l'objectif reste avant tout mercantile, le but étant de diriger les amateurs vers la boutique en ligne pour valider l'achat de pistes individuelles (tarifs globalement similaires à iTunes ou Zune). Enfin, on apprécie la présence d'un module géolocalisé capable d'indiquer les listes des concerts qui seront joués à proximité de sa position GPS. En revanche, il est impossible de réserver une place via le programme.

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Tuner FM du Lumia 800


Un tuner FM : Si tous les outils proposés par le Lumia 800 venaient à ne pas suffire, on peut toujours se rabattre sur le tuner FM RDS qui fonctionne à merveille, à condition que le casque filaire (qui joue alors le rôle d'antenne) soit raccordé. L'interface est minimaliste, mais l'application gère tout de même une liste de stations favorites. En revanche, les enregistrements (au format mp3, par exemple) n'ont pas été prévus.

Un mot au sujet de la lecture vidéo [/anchor]

Le lecteur Zune ne se limite pas à l'audio. Il peut également être utilisé pour lire les séquences ayant été capturées avec le mobile, ainsi que les vidéos synchronisés avec le logiciel Zune Desktop. Rappelons brièvement la force du programme : contrairement à iTunes, Zune Desktop est capable de convertir automatiquement un grand nombre de formats pour rendre la vidéo compatible avec le mobile.

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Le lecteur vidéo


Offre GPS : un atout pour le tandem Nokia/MS ? [/anchor]

Alors que les solutions GPS complètes sont facturées à un tarif non négligeable (entre 90 et 60 euros pour un Navigon Europe sur iOS, Windows Phone ou Android), sorti de la boite, le Lumia 800 dispose nativement des bases lui permettant d'exécuter Nokia Drive, une solution de navigation gratuite (guidage vocal et visuel). Les aficionados reconnaitront un portage Windows Phone 7 de Nokia Maps, une application devenue gratuite peu après le rachat de NavteQ par Nokia en octobre 2007.

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Nokia Drive : un atout incontestable, même si le programme n'en est encore qu'à ses balbutiements


Pour pouvoir utiliser l'application, il faut simplement télécharger et installer les données cartographiques (compter environ 20 minutes en Wi-Fi n pour une carte de France de 476 Mo) lors de la première utilisation du terminal. Une fois cette étape accomplie, Nokia Drive peut alors être utilisé en l'absence de connexion Internet, tout comme un tom-tom, Navigon ou Sygic (au passage, le multitâche de Mango est parfaitement géré). Autre bonne nouvelle et non des moindres : le capteur GPS parvient à réaliser des fix de façon quasi instantanée, même en mauvaises conditions (dans un bâtiment à proximité de la fenêtre). Du tout bon.

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En revanche, il est important de savoir que la version de Nokia Drive fournie avec notre terminal de test ne saurait tenir la comparaison avec ces mastodontes de la navigation. Si le pari de proposer une interface simple et accessible est incontestablement réussi, cela s'explique également par l'absence quasi totale d'options de configuration ! Avec cette version, il n'est même pas possible d'éviter les autoroutes et/ou les péages ! Exit également les itinéraires bis et autres recalculs en cas de barrage routier. Autre absente de taille : l'infotraffic pourtant présente avec OVI Cartes sur Symbian. On note également l'absence de texte to speech, même si la voix féminine s'avère très agréable. Ne tirons pas à boulets rouges sur Nokia, il serait étonnant que ces fonctionnalités ne pointent pas le bout de leur nez rapidement. Interrogé sur le sujet, un responsable indique que les terminaux disponibles dès la sortie (15 novembre) bénéficieront d'une version de Nokia Drive plus aboutie.

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Nokia Drive : pas ou peu d'options sur notre terminal de test.


Nokia Cartes [/anchor]

Le téléphone est également fourni avec Nokia Cartes. Dans les grandes lignes, il s'agit d'un logiciel de cartographie « piétonne » similaire à Google Maps. Par rapport au service de Google, Nokia Maps propose tout de même une petite originalité puisqu'un mode « transport en commun » vient compléter les classiques affichages « carte » ou « satellite ».

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Nokia Cartes : une sorte de Google Maps


Cette fonctionnalité ne se limite pas au simple affichage des tracés : dès lors qu'on lance un calcul d'itinéraire, ces modes de transport sont proposés en plus des classiques modes piéton et auto ! Nokia Maps propose donc une fonctionnalité similaire à Metro, ce qui est plutôt appréciable ! En revanche, pour le repérage piéton, on regrette l'absence d'affichage relatif à la position du smartphone dans l'espace (mode boussole).

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Intégration des transports en commun


La fiche technique ne fait pas état de la présence d'une boussole numérique. Cette dernière est pourtant bien présente puisque les applications « compass » disponibles sur le Market fonctionnent à la perfection. Laissons le temps au temps, rappelons que l'application n'en est encore qu'au stade bêta.

Transfert de Contacts [/anchor]

Avec cet utilitaire, le finlandais prouve encore ses efforts d'améliorations logicielles. « Transfert Contact » est disponible depuis le menu des applications. Le programme s'adresse aux personnes qui souhaitent récupérer le carnet d'adresses de leur ancien téléphone sans avoir à passer par un ordinateur (synchronisation Outlook, par exemple). Pour se faire, l'outil établit une liaison Bluetooth pour « aspirer » les précieuses informations.

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Transfert Contact : l'idée est bonne, mais le fonctionnement reste aléatoire


Si l'idée est excellente, dans la pratique, le Bluetooth s'illustre à nouveau pour son manque de souplesse et ses problèmes de communication. Ici, il arrive qu'on bataille et qu'on soit obligé redémarrer le système lorsque la couche Bluetooth refuse de coopérer. À d'autres moments, le Lumia parvient rapidement à accéder au carnet d'adresse cible (iOS ou Android, par exemple). Ces soucis seront probablement gommés avec l'arrivée d'une mise à jour.

App highlights[/anchor]

App highlights fait également partie des applications spécifiques fournies par Nokia. De ce cas précis, il n'y a toutefois pas à grimper aux rideaux puisqu'il s'agit simplement d'un utilitaire mettant en avant les meilleurs programmes proposés sur le MarketPlace (ou les plus populaires). Nokia propose trois classements qui filtrent les programmes à installer en priorité, les coups de cœur ainsi que les meilleurs jeux.

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App Highlights


Petite fonctionnalité amusante : on peut secouer le mobile pour faire défiler les suggestions proposées par App highlights. En bref, l'application fait un peu double emploi avec le Market Place qui offre déjà une bonne exposition aux programmes en vogue. Néanmoins, on apprécie tout de même les notifications push qui peuvent être activées lorsqu'un nouveau programme est suggéré.


Tests d'autonomie [/anchor]

Nos tests permettent d'évaluer deux types d'autonomies. Pendant la première épreuve (tableau ci-dessous), le mobile est soumis à 4 activités distinctes (lecture vidéo, surf Wi-Fi et 3G, lecture musicale). On obtient alors un graphique de décharge qui représente l'autonomie « en charge ».

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Autonomie en charge


Dans ce domaine, le Lumia 800 ne brille pas vraiment. À l'instar des autres Windows Phone (HTC HD7, HTC Mozart), le mobile de Nokia se situe plutôt en queue de peloton. Attention, cette évaluation ne donne aucune information sur l'autonomie en veille qui fait l'objet d'un second test d'utilisation modérée sur une journée. Cette autre épreuve qui s'approche plus d'une utilisation concrète indique qu'il ne faudra pas trop compter pouvoir utiliser le Lumia 800 plus d'un jour et demi entre deux charges. Le mobile chauffe parfois de façon non négligeable (pertes énergétiques) et là encore, même si la donne n'est pas dramatique, on s'attendait à obtenir de meilleurs résultats.

Conclusion [/anchor]

Tous les observateurs attendaient ce Lumia 800 au tournant. En perte de vitesse sur le haut de gamme tactile, Nokia se devait d'envoyer un signal fort pour redresser la barre. Ne tournons pas autour du pot plus longtemps, ce nouveau mobile né d'une association avec Microsoft atteint l'objectif avec brio !

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Pourtant, ce Lumia 800 ne semblait pas mettre toutes les chances de son côté. Nous faisons allusion à l'air de déjà vu qui atténue l'effet surprise (châssis du N9), aux caractéristiques techniques en retrait par rapport à la concurrence (simple cœur, mémoire, capture 720p max), et aux quelques défauts de jeunesse de Windows Phone 7.5. Ces arguments peuvent être démontés un à un.

N9 ou pas, même s'il s'agit avant tout d'une affaire de goût, le design est une franche réussite. Puisque l'on aborde le sujet, il est impossible de ne pas évoquer la finition exemplaire ainsi que l'emploi de matériaux qui respirent la qualité. Concernant l'absence de simple cœur, il faut rappeler que seule l'expérience utilisateur fait autorité. Dans ce domaine, l'interface du Lumia se caractérise par une fluidité sans faille. Le terminal parvient également à exécuter les applications lourdes (Web, GPS) sans broncher... que demander de plus ?

Enfin, il était capital de se différencier d'une concurrence Windows Phone 7 qui peinait à se différencier (caractéristiques techniques imposées par Microsoft et fonctionnalités quasi identiques). Cette fois encore, le pari est réussi. Tout d'abord, Nokia soigne la partie matérielle en proposant un appareil photo numérique de qualité surclassant celui du Galaxy S2 (qui n'est pas une mince référence). Les efforts se ressentent également avec la couche logicielle puisque Nokia propose d'ores et déjà un portage de ses deux applications GPS (piétonne et routière) ! Certes, les programmes doivent encore se bonifier, mais ils n'en demeurent pas moins parfaitement fonctionnels. On apprécie également Nokia Musique qui apporte son lot de surprises par rapport à Zune.

En bref, si vous êtes lassés par iOS et/ou Android et que vous recherchez une offre alternative, ou plus simplement si vous êtes à la recherche d'un bon téléphone, n'hésitez pas à considérer le cas de ce Lumia 800 avec intérêt.

Nokia Lumia 800

8

Les plus

  • Design, matériaux, finition
  • Os convivial, Web performant
  • Qualité photo et vidéo / Fix GPS
  • Solution GPS embarquée...

Les moins

  • ... spartiate, qui devrait se bonifier
  • Pas d'APN frontal ni de profils audio
  • Pas de touches de volume sur le casque
  • Autonomie moyenne

0

Fonctionnalités9

Ergonomie8

Autonomie7

Puissance7



Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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