Déjà en vente dans le monde, mais difficile à apercevoir, le D-IMager de Panasonic était bien présent sur un stand du Ceatec, à Chiba, dans la banlieue tokyoïte. Ce type de capteur de mouvements, basé sur l'optique, effectue un traitement télémétrique de l'image pour la manipulation d'objets virtuels en 3D.
Visant le marché du divertissement non-domestique, le multimédia immersif ou encore les applications de commande gestuelle, Panasonic met surtout en avant les jeux vidéos sur son stand. Une stratégie qui rappelle que le Kinect n'est pas sorti il y a très longtemps...
Sur le stand du Ceatec, donc, on retrouve une aimable hôtesse qui semble en train de faire de l'aérobic devant ce qui semble être une carte de navigation en perspective. Le simulateur de vol réagit entièrement aux mouvements de l'hôtesse. « Regardez, » harangue-t-elle la foule. « Je tourne le bras un peu à droite, ça va à droite, je reviens à gauche, ça va à gauche. Je monte, ça monte et si je descend... » « Ca descend, » répond le public, décidément perspicace, dans un murmure.
Autre application, autre univers. Un ballon de football apparaît à l'écran. Autre exercice de pseudo-aérobic. Deux bras tendus, essuyage d'un tableau inexistant vers la droite. Le ballon tourne sur lui-même dans le bon sens. Idem vers la gauche. Un mouvement de brasse, et il grossit. L'hôtesse ferme les bras : le voilà réduit à la taille d'une balle de golf. D'autres applications permettent de voir un bonhomme, mu par les déplacements de l'hôtesse.
La reconnaissance en 3D détecte des mouvements multiples dans un angle de 60 degrés horizontalement, et à une vitesse de 30 images par seconde. Apparemment suffisant pour assurer une reconnaissance relativement fiable et fluide. Sans laser, le boîtier est composé de LED proche de l'infra-rouge, qui diffusent une lumière invisible à l'oeil nu. Celle-ci se réfléchit sur les objets, et revient frapper les capteurs CCD.