Pour Orange, cette nouvelle situation « ne change rien sur le plan opérationnel. L'activité continue tout à fait normalement ». L'opérateur indique aux Echos que ses rapports avec le nouveau gouvernement tunisien ne changeront pas. Pourtant, la donne change considérablement puisque l'opérateur est désormais sous tutelle de l'Etat.
Suite à la révolte tunisienne, les biens de 100 proches de l'ex-dirigeant Ben Ali ont été confisqués. Parmi ces dignitaires, Marwan Mabrouk, gendre de l'ex-dictateur était également l'administrateur d'Orange-Tunisie. Il possédait donc, via la société Investec, la majorité du capital de l'opérateur.
Même si le FAI est désormais passé sous contrôle étatique, on ne sait pas encore quel sera son avenir. Toutes les pistes sont évoquées et restent plausibles : introduction en bourse, vente, cession totale du capital à France Télécom... Dans cette dernière hypothèse, l'opérateur devra patienter jusqu'en 2014, comme le précise son contrat de licence.