Concrètement, cela signifie que le Stif compterait demander un financement au titre des investissements d'avenir (Grand Emprunt). En effet, le déploiement des services mobiles sans contact fait partie des deux « pôles » mis en avant par l'Etat. Ce dernier a même fait le choix de mettre sur la table une enveloppe de 4,25 milliards d'euros destinée notamment au Cloud Computing, à la numérisation de contenus culturels, mais également aux logiciels embarqués.
Pour rappel, le passe Navigo est le badge fourni par le Stif à ses abonnés en vue de leur accès aux autobus et rames de métro de la capitale. Il fonctionne sur la base d'un abonnement hebdomadaire ou mensuel, qu'il est possible de régler par prélèvement bancaire ou, chaque mois, via des bornes dédiées, présentes dans toutes les stations de métro de Paris.
Depuis octobre 2005, des tests ont déjà été effectués en partenariat avec la RATP, Axalto, Bouygues Telecom. A l'époque, la solution mise en place possédait quelques avantages, à savoir le fait que la carte SIM du porteur ne pouvait être ni lue ni utilisée à son insu. Autre intérêt, le système fonctionnait également même si la batterie du smartphone était déchargée.