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Seule gamme au catalogue de LG à profiter de la nouvelle dalle OLED Evo, la série G1 conserve son attrayant concept Design Gallery tout en formulant la promesse d’une efficacité lumineuse améliorée à hauteur de 20 %. Sommes-nous en présence du meilleur téléviseur OLED produit par LG ? Réponse à l’issue de notre test.

10 /10
LG OLED65G1
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • L'image, tout simplement parfaite
  • Un processeur encore plus efficace
  • Le Gallery Design, toujours aussi réussi
  • WebOS agréablement remanié
  • Une pluie de technologies, G-Sync en prime
  • Game Optimizer bien pratique
  • Input lag au plus bas
Les moins
  • On s'attendait à une hausse plus flagrante du pic lumineux
  • Télécommande sans rétroéclairage
  • Toujours trop de reflets à notre goût
  • Risque de rétention d'images (burn-in)

Les fabricants le savent bien : les préoccupations de ceux qui cherchent un nouveau téléviseur ne s’arrêtent pas aux questions tarifaires ; alors que l’expérience utilisateur, la qualité d’image, ou encore les capacités en matière de jeux vidéo sont des points d’une importance cruciale, les dalles OLED souffrent toujours de la comparaison avec leurs concurrents LED (et mini-LED désormais) en ce qui concerne la luminosité.

Il paraît clair qu’il s’agit là d’un élément sur lequel l’OLED peut encore s’améliorer, bien que nous nous attendons toujours à ce que cette technologie devienne vraiment plus accessible, ou encore que l’accent et les efforts soient mis sur la durée de vie des dalles dont on sait sujettes au burn-in, ou rétention d’images.

Les dalles OLED Evo de LG Display font justement la promesse de doper la luminosité, un engagement que nous avons d’abord pu vérifier avec le Sony Bravia XR-55A90J, et sur lequel nous allons nous pencher avec le LG OLED 65G1.

Prix et disponibilité

Disponible depuis peu, la gamme G1 se décline, comme l’an passé, avec trois tailles d’affichages : 55" (140 cm), 65" (164 cm) et 77" (195 cm).

Les tarifs de cette série débutent à 2 099 € pour le modèle 55" et la facture monte à 5 499 € pour s’offrir la généreuse diagonale de 77". Notre modèle de test, en 65 pouces, se négocie quant à lui au prix de 3 499 €. Notons que ces trois références ont déjà vu leurs prix baisser chez certains commerçants.

LG s’en sort plutôt bien avec la position tarifaire de cette série résolument haut de gamme. Vis-à-vis de la concurrence, le fabricant sud-coréen parvient à être moins onéreux que la série A90J de Sony, mais aussi plus abordable que les Panasonic JZ2000 qui ne sont par ailleurs disponibles qu’en 55" et 65".

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Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.

LG 65G1 : sa fiche technique

Fiche technique LG OLED65G1

Résumé
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranOLED
Compatibilité HDRHLG, HDR10, Dolby Vision
Puissance des haut-parleurs (watts)60
Système d'exploitationWebOS
Affichage
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranOLED
Processeur vidéoAlpha 9 Gen 4
Compatibilité HDRHLG, HDR10, Dolby Vision
Fréquence de rafraîchissement100Hz
Audio
Puissance des haut-parleurs (watts)60
Nombre de haut-parleurs6
Dolby AtmosOui
DTS:XNon
Connectique
Nombre de ports HDMI4
Standard HDMIHDMI 2.1
ARC / eARCARC, eARC
ALLMOui
Synchronisation dynamiqueVRR
Autres entrées3x USB-A
Autres sorties1x optique (SPDIF), 1x casque
Connectivité
Système d'exploitationWebOS
BluetoothOui
Wi-FiOui
Norme Wi-Fi5 (AC)
Assistant vocalGoogle Assistant, Alexa
Airplay 2Oui
Caracteristiques physiques
Compatibilité VESAOui

Image en sortie de carton avec le mode "Standard" © Matthieu Legouge pour Clubic

Design et connectique

Nous avions déjà largement apprécié le Design Gallery du LG OLED 65GX l’an passé ; pas de surprise avec la série G1 qui lui est strictement identique et renvoi toujours cette même impression d’être face à un téléviseur incroyablement fin, d’une qualité remarquable.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Prévu pour être installé à l’aide d’une fixation murale, ce téléviseur se distingue par son cadre invisible, ou presque, avec une épaisseur de seulement 4 mm et une partie arrière dont la profondeur ne dépasse pas 20 mm. Cette conception d’une rare finesse pour un téléviseur est clairement idéale pour un montage mural ; LG fournit d’ailleurs un support mural qui autorise une installation au plus près du mur pour un résultat style « tableau d’art » des plus plaisants.

Le montage mural est identique au "Gallery Design" du LG GX

Nous avons néanmoins privilégié le montage classique, à l’aide de deux pieds vendus en option. L’espace libéré par ces pieds est suffisant pour l’installation d’une barre de son, sur la largeur (136 cm), comme sur la hauteur (6,5 cm). LG propose enfin une troisième alternative avec son « Pied Gallery » qui offre la possibilité de placer le téléviseur où bon nous semble, un support dont la compatibilité ne se résume pas à la gamme G1, mais aussi aux C1, B1 et A1.

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On aperçoit aisément en observant l’arrière du téléviseur que celui-ci se prête davantage à un montage mural. D’abord grâce à une épaisseur uniforme sur l’ensemble de cette face, aussi par une esthétique bien moins aguichante que celle d’un LG C1, et surtout avec ses connectiques orientées vers le bas et un passage de câble que l’on peut recouvrir de caches en plastique.

La face arrière, sans et avec ses caches. © Matthieu Legouge pour Clubic

Concernant la connectique, on retrouve 4 ports HDMI 2.1 grâce auxquels on profite de la 4K à 120 Hz, de l’ALLM, ou encore de l’eARC. À côté de cela, trois ports USB sont présents, ainsi qu’une sortie numérique optique, un connecteur jack et un port Ethernet. Le port interface Cl+ est évidemment de la partie, tout comme le tuner qui gère satellite, câble et TNT. La connectivité sans fil est quant à elle assurée en Wi-Fi (802.11a/b/g/n/ac) et via le Bluetooth 5.0.

Soulignons également la présence d'un câble IR Blaster avec les accessoires de ce téléviseur.

Du nouveau avec LG WebOS 6.0 et la Magic Remote ?

Le renouvellement du catalogue de téléviseurs LG pour 2021 est aussi l’occasion pour le fabricant de rafraîchir son système d’exploitation WebOS, sa télécommande Magic Remote, et de délivrer une puissance revue à la hausse en faisant évoluer son processeur avec le nouvel Alpha 9 Gen 4.

L'interface évolue significativement © Matthieu Legouge pour Clubic

WebOS 6.0 introduit un changement d’interface assez conséquent, un remaniement que LG a sans doute trouvé pertinent face à ce que propose aujourd’hui bon nombre de téléviseurs avec Google TV. C’est en majeur parti l’accueil qui a été repensé ici, avec un appuie sur le bouton « Home » qui n’affiche plus uniquement sa barre de menus composée de tuiles, mais un écran complet beaucoup plus exhaustif qui fournit des suggestions, une vue sur les applications installées, diverses informations comme la météo, un accès vers Magic Explorer et enfin, plus bas, un accès rapide au tableau de bord et aux différents appareils connectés au téléviseur. L’autre ajout intéressant est la possibilité de personnaliser le menu de paramètres, histoire de garder sous la main les réglages les plus importants à nos yeux.

Le tableau de bord n'a pas bougé et condense l'intégralité des périphériques connectés. © Matthieu Legouge pour Clubic

La Magic Remote aussi fait peau neuve, elle qui n’avait pas bougé d’un cheveu depuis 2016. Légèrement plus petite, elle permet toujours une très bonne prise en main même si son ergonomie est quelque peu différente. Parmi les nouveautés, on profite désormais d’une puce NFC qui permet de coupler son téléphone et ainsi diffuser facilement du contenu sur le téléviseur, via l’application LG Things.

Le gyroscope est toujours au programme et reste selon nous très pratique lors d’un usage quotidien. On trouve vite ses repères et ses préférences entre l’utilisation via le pointeur et la navigation à l’aide du pavé directionnel et sa mollette centrale. Les boutons d’accès rapides sont plus nombreux, et plus imposants. En plus des quatre commandes rapides vers les services SVoD, LG a intégré deux boutons dédiés aux assistants vocaux de Google et d’Amazon. Pour terminer, soulignons que si le gyroscope permet à LG de se différencier, on regrette toujours l’absence de rétroéclairage sur les télécommandes qui accompagnent ces téléviseurs haut de gamme.

Audio

Composé de quatre haut-parleurs et de deux woofers, pour une puissance totale de 60 W, le dispositif audio de ce LG OLED 65G1 fait très bonne impression, surtout pour un téléviseur de cette épaisseur. Dans l’ensemble le son profite d’un bon équilibre, même si les basses sont en retrait. Les différents modes permettent d’adapter le rendu en fonction des situations, le mode AI Sound reste le plus cohérent pour ajuster automatiquement le rendu par rapport aux contenus que l’on visionne ; de cette manière, les voix sont toujours claires et intelligibles.

Tout cela reste malgré tout bien moins qualitatif qu’un système audio dédié. On apprécie par ailleurs le large panel de possibilités qu’offre ce téléviseur en matière de son, avec les sorties ARC/eARC, en Bluetooth, via le protocole Wisa. Enfin, LG rejoint Samsung et Sony cette année en intégrant la mise à niveau automatique du volume entre chaque source et entrée externe.

Qualité d'image

Mis à part le renouvellement du processeur avec l’Alpha 9 Gen 4, LG a opéré deux changements avec son G1. Tout d’abord en faisant profiter ce modèle de la nouvelle dalle Evo, censée être plus lumineuse, mais aussi avec un changement plus subtil qui intervient au niveau du spectre. Si la structure des sous-pixels n’a pas bougé d’un cheveu, LG a bel et bien modifié leur composition résultant un spectre colorimétrique amélioré et des couleurs plus précises et dynamiques. Dans les faits, LG a remplacé l’hydrogène par du deutérium pour la couche bleue, a ajouté une couche verte et réduit certaines longueurs d’onde avec une séparation plus nette du rouge et du vert.

Pour en revenir aux traitements d’images fournit par le processeur, on note tout de même une mise à niveau significative ici grâce à l’ajout d’une touche d’intelligence artificielle que l’on retrouve avec la fonction « AI Picture Pro » (et AI Sound Pro) qui vient identifier différents éléments de la scène et appliquer automatiquement certaines améliorations sur des zones distinctes. On remarque surtout son activation avec des sources de moindre qualité, où l’image gagne alors en profondeur et en dynamisme.

À gauche, une vidéo en HD mise à l’échelle en 4K, à droite en 4K natif

Ce nouveau processeur ne s’arrête pas là puisqu’il introduit de nouvelles options de compensation de mouvements, avec les modes « Natural » et « Cinema ». Le TruMotion s’améliore donc légèrement en réduisant saccades et flou de mouvements avec un rendu fluide qui ne génère peu ou pas d’artefacts gênants. Enfin, l’Oled Motion Pro profite également de ce processeur Alpha 9 Gen 4, cette fonctionnalité d’insertion d’images noires semble apporter de meilleurs arguments par rapport à l’an passé avec un fonctionnement sans scintillement perceptible lorsqu’il est paramétré sur faible ou moyen, ce qui n’est pas le cas avec l’option élevée. On constate une baisse de luminosité une fois activée, mais dans l’ensemble il donne clairement l’impression de fluidifier les scènes avec des mouvements très rapides, ce qui profitera notamment sur certains jeux vidéo.

Du côté des choses qui n’ont pas bougé, le moteur de mise à l’échelle offre toujours d’excellents résultats pour convertir les sources FHD en UHD, comme nous pouvons l’observer sur ces images comparatives.
Idem du côté de l’HDR, avec la prise en charge de l’HDR10, du HLG, et du Dolby Vision, ce dernier étant épaulé par le capteur de luminosité avec le Dolby Vision IQ permettant d’adapter l’image en fonction de la luminosité ambiante de la pièce. Sans surprise, l’HDR10+ n’est pas au programme chez LG.

Pour terminer, le filtre antireflet est identique à ceux qui équipent les téléviseurs LG OLED depuis maintenant quelques années. Ce filtre se montre assez efficace pour une dalle OLED, mais est encore loin d’égaler le filtre de Samsung sur certains de ses téléviseurs QLED. Le visionnage en pleine journée, dans des conditions de forte luminosité ambiante, demande de choisir un mode d’image bien lumineux pour gommer la gêne. Pour une bonne expérience cinéma, il est bien sûr largement préférable de plonger la pièce dans l’obscurité.

Nos mesures

Nous avons choisi le Filmmaker Mode pour réaliser nos mesures. Les résultats sont malgré tout très proches entre les différents modes dédiés au cinéma, qu’il s’agisse justement du mode Cinéma, Filmmaker Mode, ainsi que les deux modes Expert pour pièce lumineuse et sombre. Les principales différences entre ces modes d’image sont finalement davantage du côté de l’activation ou non de certains traitements vidéo.

SDR

La calibration du Filmmaker Mode montre une colorimétrie fidèle, sans grandes dérives, avec un Delta E moyen de 2,55, un résultat qui reste en dessous de la valeur au-delà de 3, où les dérives sont perceptibles par l’œil humain.

La courbe Gamma est d’une stabilité quasi exemplaire avec une valeur moyenne de 2,41 ; rappelons que la valeur cible est ici de 2,40.

La stabilité est également au rendez-vous sur la courbe RGB. La valeur moyenne est mesurée à 6 587 K, à deux doigts de la référence de 6 500 K.

HDR

Cette nouvelle dalle Evo permet-elle de profiter d'un pic lumineux supérieur par rapport à l'an passé ? Dans les faits, le pic lumineux n’est que sensiblement supérieur à celui que nous constations sur le LG OLED65GX avec ici une mesure à 853 cd/m² sur une fenêtre de 10 %. Il faut également préciser que nous n’obtenons pas cette mesure du premier coup.

En réalité, le pic lumineux augmente au fur et à mesure que la dalle « chauffe ». En effectuant la même mesure à l’allumage du téléviseur, le pic lumineux atteint seulement 794 cd/m², ce qui est déjà supérieur au Sony Bravia XR-55A90J et ses 765 cd/m² en mode Expert, un modèle dont le pic lumineux record (1 290 cd/m²) n’est pas exploitable, comme nous l'avons souligné lors de notre test.

Un test de stabilité du pic lumineux nous permet de constater cette hausse de luminosité après quelques minutes.

La colorimétrie en HDR est excellente. La fidélité est au rendez-vous avec un Delta E moyen mesuré à 2,14. Néanmoins, en observant l’ensemble de nos mesures nous constatons que nos résultats sont un peu moins bons que ceux annoncés par LG, qui promet un Delta E inférieur à 2. Ces petites divergences peuvent toutefois provenir de nos instruments de mesure.

Le LG G1 montre malgré tout une amélioration globale de son efficacité lumineuse, ce que l’on constate en HDR sur des fenêtres de différentes tailles. Là ou le GX peinait à dépasser les 150 cd/m² sur une fenêtre de pleine taille, le G1 atteint 199 cd/m². Les résultats sont également en hausse sur des fenêtres de 50 et 25 % avec un signal qui atteint 312 cd/m² dans le premier cas et 450 cd/m² dans le second.

Rec. 2020
DCI-P3

Le spectre de l’espace colorimétrique DCI-P3 est parfaitement couvert par le LG G1, à 97,3 %. L’espace Rec.2020 s’affiche quant à lui avec 73,88 % de son spectre.

Jeux vidéo

LG ne lésine pas sur les moyens pour offrir une expérience vidéoludique de premier plan. D’abord grâce aux quatre entrées HDMI 2.1 qui offrent une prise en charge de la 4K à 120 Hz, de l’ALLM, ainsi que la VRR, incluant le FreeSync Premium et le G-Sync de Nvidia. Soulignons par ailleurs que les téléviseurs LG sont actuellement les seules à proposer une compatibilité G-Sync.

© Matthieu Legouge pour Clubic

À côté de cela on retrouve une colorimétrie fidèle avec le mode « Optimiseur de jeu », en SDR comme en HDR avec dans le premier cas un Delta E moyen de 2,85 et dans le second de 2,45. Notons toutefois qu’il est nécessaire de paramétrer au préalable la température de couleurs sur « Chaud 50 » pour profiter de cette fidélité, auquel cas l’image est bien trop froide.

LG ajoute à cela une « Game Bar » bien pratique, mais pas indispensable. Elle réunit toutes les options utiles au jeu vidéo et propose trois modes d’images pour les FPS et autres RPG en plus du mode Standard. Il est possible directement depuis ce menu d’activer le Son AI, le VRR et G-Sync, mais aussi l’OLED Motion Pro, qui n’est autre qu’une technologie d’insertion d’image noire permettant d’augmenter l’impression de fluidité dans les jeux rapides, comme les jeux de courses automobiles par exemple.

On y trouve également deux options permettant de réduire l’input lag. Une option Standard, activée automatiquement en mode jeu et avec laquelle nous mesurons une latence de 14,5 ms, et une option nommée « renforçateur » grâce à laquelle la latence diminue de quelques précieuses millisecondes pour tomber à 9,8 ms.

Dans l’ensemble l’expérience gaming proposée par ce téléviseur est irréprochable. Entre le contraste infini, les angles de vues très ouverts, le temps de réponse quasi instantané, l’input lag au plus bas et la compatibilité 4K@120Hz et VRR, les joueurs ont de quoi être séduit. La bonne luminosité du téléviseur et les grandes qualités de l’OLED subliment les jeux à qui profitent le ray tracing, tandis que même les jeux les plus rapides se comportent parfaitement ici. Nous ne sommes évidemment pas à l’abri de quelques artefacts de temps à autre sur des titres très mouvementés, mais la fluidité est au rendez-vous et les déchirements d’image sont tout simplement absents sur les jeux que nous avons testés (Dirt 2.0, Wreckfest, Forza Horizon 4).

© Matthieu Legouge pour Clubic

Consommation électrique

Le LG OLED65G1 consomme 76,1 W lorsque nous diffusons une mire blanche calibrée à 150 cd/m² sur une fenêtre de 10 %. Cela représente une consommation relative de seulement 65,3 W/m², une très bonne valeur pour un téléviseur OLED de 65 pouces.

LG OLED 65G1 : l'avis de Clubic

La série G1 fait évoluer l’OLED en douceur avec sa nouvelle dalle Evo, mais les progrès concernant la luminosité restent légers. L’image est toujours aussi sublime et la qualité s’affine encore grâce aux changements opérés par LG, dont le processeur α9 Gen4 est le plus notable.

Selon nos résultats et nos expériences combinées avec le LG GX, la série G1 n’offre pas un pic lumineux beaucoup plus haut par rapport à l’an passé, mais les améliorations apportées par cette nouvelle dalle permettent d’obtenir une meilleure efficacité lumineuse et donc des scènes un peu plus dynamiques en HDR. Quoi qu’il en soit, le millésime 2021 ne nous semble pas de beaucoup meilleur à celui de 2020, du moins sur ce sujet.

Les évolutions les plus intéressantes cette année sont donc du côté logiciel et traitements d’image. La nouvelle interface de WebOS améliore l’expérience selon nous, tout comme les menus de réglages pensés différemment et désormais personnalisables. Le « Game Optimizer est également un ajout intéressant, qui permet de gagner un peu de temps et de garder un œil sur les options dédiées au gaming. Les traitements vidéo ont quant à eux réellement gagné en efficacité cette année, c’est du moins le cas pour le moteur de gestion de mouvements et l’OLED Motion Pro.

À côté de cela, l’image délivrée par le G1 reste sublime, du moins avec les modes d’images dédiés au cinéma dont la calibration en sortie de carton est très bonne. On ne peut qu’apprécier les qualités de l’OLED sur un tel téléviseur où rien n’est laissé au hasard, l’image parle d’elle-même et le Gallery Design fait toute la différence sur un téléviseur haut de gamme avec le tarif correspondant.

Finalement, hormis le prix de vente de ces modèles et la luminosité en retrait par rapport aux meilleures dalles LCD, il est bien difficile de ne pas se laisser convaincre par un téléviseur qui offre tout ou presque, et sans doute la meilleure expérience possible pour les cinéphiles et les joueurs.

Conclusion
Note générale
10 / 10

Le LG G1 est le téléviseur parfait pour les amoureux de cinéma et de jeu vidéo qui désirent profiter d’une installation murale très élégante.

Les plus
  • L'image, tout simplement parfaite
  • Un processeur encore plus efficace
  • Le Gallery Design, toujours aussi réussi
  • WebOS agréablement remanié
  • Une pluie de technologies, G-Sync en prime
  • Game Optimizer bien pratique
  • Input lag au plus bas
Les moins
  • On s'attendait à une hausse plus flagrante du pic lumineux
  • Télécommande sans rétroéclairage
  • Toujours trop de reflets à notre goût
  • Risque de rétention d'images (burn-in)
Sous-notes
Qualité d'image
10
Jeux vidéo
10
Audio
8
Design
9
Système d'exploitation
9