Test Hisense 65U8HQ

Après avoir commercialisé son premier téléviseur Mini-LED l’an passé avec le U9GQ, Hisense revient en force avec deux nouvelles gammes qui font honneur à cette technologie de rétroéclairage miniaturisé. Parmi elles, la série U8HQ est déjà sur le marché avec des téléviseurs Mini-LED dont le positionnement tarifaire semble proprement imbattable, ne manquait plus que notre test pour savoir à quoi s’attendre de ces nouveaux téléviseurs. En revanche, il faudra patienter encore un peu pour en savoir plus sur la gamme U9H, en tête du catalogue MiniLED du fabricant chinois et initialement annoncée pour 2023.

Les plus
  • Blooming contenu ...
  • Pic de luminosité et performances HDR
  • Image vive et éclatante
  • Compatibilité multi-HDR
  • Du mieux sur beaucoup de points
Les moins
  • ... mais pas encore écarté
  • Manque d'uniformité sur certaines teintes
  • Revêtement antireflet trop léger
  • Support discutable
  • Télécommande surchargée de "sponsors"

Fort d’une implantation de mieux en mieux ancrée sur le marché européen, Hisense poursuit ses efforts aussi bien avec ses Laser TV, ses téléviseurs et barres de son que ses produits électroménagers. Pour continuer de renforcer sa position, le constructeur soulève deux importants leviers avec d’un côté une stratégie de sponsoring sportif ambitieuse, de l’autre le développement de produits avec pour objectif de proposer l’un des meilleurs rapport qualité/prix du marché. C’est tout à fait le cas de la gamme U8HQ qui affiche des tarifs intéressants pour des téléviseurs Mini-LED ; à l’instar de l’autre mastodonte chinois du téléviseur, TCL, dont la gamme C835 est sans doute la principale concurrente de celle que nous testons aujourd’hui.

Prix et disponibilité

Lancés courant juillet, les téléviseurs U8HQ sont disponibles chez la plupart des revendeurs. La gamme se décline en trois diagonales, de 55, 65 et 75 pouces avec des tarifs respectifs de 899 € et de 1 599 € pour le modèle que nous testons. Le Hisense 75U8HQ devrait quant à lui arriver sur le marché d’ici quelques semaines à un tarif qui avoisinera sans doute les 3 500 €.

En matière de tarif, le concurrent direct d’Hisense n’est autre que TCL avec ses C835. LG ne se positionne pas très loin avec ses TV QNED, notamment la gamme QNED876QB. Hisense a cependant un autre argument de poids pour faire pencher la balance de son côté : les ODR. À l’heure où nous écrivons ces lignes, ce ne sont pas moins de 200 € de remboursement proposé sur la gamme U8HQ.

Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.

Fiche technique Hisense 65U8HQ

Résumé
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranMini-LED
Compatibilité HDRHLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, Dolby Vision IQ
Fréquence de rafraîchissement120 Hz
Puissance des haut-parleurs (watts)70
Système d'exploitationVidaa
Indice de réparabilité6.5 / 10
Affichage
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranMini-LED
Type de dalleTFT
Type de rétroéclairageRétroéclairage
Processeur vidéoHi-View Engine - Quad Core
Compatibilité HDRHLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, Dolby Vision IQ
Fréquence de rafraîchissement120 Hz
Audio
Puissance des haut-parleurs (watts)70
Nombre de haut-parleurs5
Dolby AtmosOui
DTS:XNon
Connectique
Nombre de ports HDMI4
Standard HDMIHDMI 2.1
ARC / eARCeARC
ALLMOui
Synchronisation dynamiqueVRR, FreeSync
Autres entrées2x USB-A, 1x composite, 1x Ethernet, 1x CI+
Autres sorties1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC, 1x casque
Connectivité
Système d'exploitationVidaa
BluetoothOui
Wi-FiOui
Norme Wi-Fi6 (AX)
Assistant vocalGoogle Assistant, Alexa, Vidaa Voice
ChromecastNon
Airplay 2Non
HomekitNon
Caracteristiques physiques
Hauteur1,452mm
Largeur914mm
Profondeur300mm
Poids31.5kg
Pied amovibleOui
Hauteur (sans pied)1,452mm
Largeur (sans pied)858mm
Profondeur (sans pied)78mm
Poids (sans pied)26.5kg
Compatibilité VESAOui
Consommation électrique
Consommation normale110 Watt
Consommation en veille0.5 Watt
Classe énergieG
Durée de vie
Indice de réparabilité6.5 / 10
Images en sortie de carton avec le mode "Standard" © Matthieu Legouge pour Clubic

Design : un téléviseur bien construit, à quelques détails près

Images en sortie de carton avec le mode "Standard" © Matthieu Legouge pour Clubic
Images en sortie de carton avec le mode "Standard" © Matthieu Legouge pour Clubic

Hisense est attendu au tournant sur le Mini-LED. Et s’il y a un point à ne pas négliger lorsque l’on commercialise des téléviseurs au-dessus de la barre des 1 000 euros, c’est bien le design et la qualité de construction du produit. L’Hisense 65U8HQ est un grand téléviseur, massif avec plus de 31 kg à la pesée, mais il garde néanmoins un profil fin avec une épaisseur de seulement 78 mm.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Alors que les finitions sont bonnes dans l’ensemble, nous trouvons la fixation du pied central quelque peu discutable sur ce téléviseur. Nous n’allons pas revenir sur la pertinence ou non de ce type de support puisque le U8HQ est un téléviseur avec barre de son intégré. Composé de deux parties distinctes, le support nécessite une douzaine de vis pour d’abord fixer une plaque de plastique avec ses soutiens en métal contre le téléviseur, avant de venir lui adjoindre une lourde plaque en métal qui fait office de pied central.

© Matthieu Legouge pour Clubic

L’installation est par conséquent un peu plus compliquée que sur la plupart des téléviseurs que nous avons testés. Rien d’insurmontable, mais les plastiques utilisés, ou encore les usinages sur les pièces métalliques paraissent assez grossiers. En outre, ce système n’autorise aucune souplesse, l’écran ne peut être légèrement incliné vers l’avant ou l’arrière, comme c’est le cas d’autres téléviseurs équipés d’un pied central, et bien sûr aucune rotation n’est au programme. Ce support inspire déjà plus de confiance une fois installé, malgré tout le téléviseur bouge légèrement quand on vient le manipuler.

Le passage de câbles se fait justement à l’intérieur de cette plaque fixée au téléviseur, un autre cache en plastique vient ensuite se clipser dessus afin d’obtenir une installation propre. On apprécie de pouvoir gérer les câbles correctement, mais le système manque de praticité lorsqu’il s’agit de venir connecter un nouveau câble par exemple. Il faut dire que la taille du téléviseur n’aide pas vraiment à atteindre ce passage central intégré au pied.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Les matériaux utilisés à l’arrière nous semblent quant à eux plus qualitatifs que ceux observés lors de notre test du Hisense 65U8QF. Exit les finitions en damier, avec des plastiques qui manquent peut-être d’élégance, mais qui semblent plus denses et robustes à première vue. Les équipements audio sont joliment intégrés au design, qu’il s’agisse de woofer à l’arrière ou de la barre de son à l’avant.

En ce qui concerne la face avant, le pied se fait discret au possible et permet une installation assez compacte en profondeur avec 300 mm seulement. Le téléviseur fait plaisir à voir, il est vrai que la taille peut impressionner surtout lorsque l’on a l’habitude à plus petit, c’est surtout la finesse du cadre et l’intégration de la barre de son qui viennent nous convaincre. Le Hisense U8HQ laisse toute place à l’image, ses éléments visibles (barre de son et pied central) restent sobres et ne sont pas sources de distraction.

Connectiques

Le Hisense 65U8HQ offre ce qu’il faut en matière de connectiques, notamment avec ses quatre ports HDMI (2 x 2.1 et 2 x 2.0) qui rendent possible le jeu en 4K à 120 Hz et des fonctionnalités comme l’ALLM, le VRR, ou la compatibilité eARC (sur un seul des quatre ports). Cette télé s’équipe également d’une entrée composite, d’une prise casque, d’une sortie audio optique, et de deux ports USB (1 x 2.0 et 1 x 3.1 Gen 1). Du côté de la connectivité, une prise Ethernet est bien présente à l’arrière et est épaulée par le support du Wi-Fi 6, auquel s’ajoute également le Bluetooth. Aucun souci en matière de tuners, le U8HQ est équipé pour recevoir aussi bien les signaux analogiques que numérique, ainsi que par satellite et câble.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Hisense a jugé bon de réitérer sa formule avec barre de son intégrée. Ce 65U8HQ dispose en effet d’une section audio tout à fait alléchante sur le papier, même si l’on se doute qu’elle n’est pas suffisamment dotée pour remplacer un système home cinéma dédié. Nous avons le droit à un système 2.1.2 d’une puissance de 70 W avec deux haut-parleurs de 20 W chacun, un woofer de 20 W, et deux plafonniers de 5 W chacun. Le téléviseur s’affiche d’ailleurs avec une compatibilité bienvenue, Dolby Atmos et DTS Virtual X sont tous deux de la partie.

La barre de son et son woofer offrent une puissance plus qu’honorable pour un système intégré au téléviseur. Le volume monte haut et le son occupe aisément l’espace, le rendu sonore manque toutefois de précision pour être vraiment appréciable, aussi bien lorsqu’il s’agit de lire de la musique ou de visionner un film. En réalité, il est nécessaire d’ajuster quelques réglages audio pour profiter d’un rendu optimal dans ces cas de figure. Si l’option « voix et dialogue » améliore clairement le rendu pour regarder un programme à la télévision, les presets "film" et "musique" manquent de reliefs avec des basses qui ne percutent pas vraiment et un rendu loin d’être musical ou cinématographique.

Heureusement, Hisense a mis en place les options nécessaires pour ajuster l’audio à notre guise. A l’oreille, nous sommes parvenus à obtenir un résultat plus juste en utilisant simplement l’égaliseur et l’option d’amplification des basses. Quoi qu’il en soit, il y a bien des barres de son qui offrent un meilleur rendu. Sur ce point, Hisense conserve l’avantage de proposer un système audio bien mieux équipé que sur la plupart des téléviseurs disposant d’un dispositif plus classique, tout en dispensant une image MiniLED dans un tarif serré ; difficile de demander la lune avec une telle formule.

Expérience connectée, interface et télécommande

Vidaa, le système connecté des téléviseurs de la marque, a eu le droit à une belle refonte depuis la dernière version à laquelle nous avions eu à faire lors de nos précédents tests. Avec sa version 6.0, l’interface se veut beaucoup plus intuitive avec une apparence modernisée qui se rapproche de ce que l’on voit ailleurs.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Il en résulte un affichage clair et simple à prendre en main et des possibilités de personnalisation bienvenues (qui nécessitent la connexion à un compte Vidaa), le tout avec une bibliothèque d’applications qui continue de s’élargir.

Le seul hic à l’usage, c’est le mode mains libres du téléviseur. L’assistant Vidaa Voice démarre très souvent sans aucune raison, ce qui est particulièrement gênant, ce pour quoi nous avons fini par le désactiver. La compatibilité avec les assistants vocaux d’Amazon et de Google est bien au programme pour ceux qui préfèrent se passer de Vidaa Voice.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Réalisée en plastique et non rétroéclairée, la télécommande est classique, mais déjà différente par rapport aux précédentes. Longue, elle n’intègre pas moins de 12 boutons raccourcis vers des services tiers … C’est beaucoup et forcément ça occupe pas mal d’espace sur la télécommande pour des services dont on aura peu, voir jamais, l’utilité.

Qualité d'image

Contrairement à son homologue commercialisé sur le marché américain, le Hisense 65U8HQ a recours à une dalle de type IPS, et non VA, rétroéclairée par un total de 2 560 miniled avec un local dimming qui s’exprime sur 180 zones. Il en résulte des angles de vision ouverts, une image lumineuse en toutes circonstances, mais quelques limites en ce qui concerne les niveaux de noirs avec un contraste natif que nous mesurons avec un rapport de seulement 1 144:1.

L’activation du local dimming permet cependant de faire considérablement grimper ce taux de contraste selon le niveau choisi (faible, moyen ou fort). La luminance du noir passe ainsi de 0,265 cd/m² à 0,012 cd/m² en ajustant le local dimming sur « fort ». La luminosité est quant à elle quasiment multipliée par trois et passe de 302,7 cd/m² à 836,6 cd/m². Au final, le taux de contraste mesuré est de 71 848:1 avec le niveau fort, 49 259:1 sur « moyen » et seulement de 2 450:1 sur « faible ». Il est clair que l’image gagne en profondeur et en détail dans les scènes sombres en optant au minimum pour l’option de deuxième niveau. Hisense propose également une fonction de contraste adaptatif, elle n’a pas vraiment permis d’améliorer l’image, au contraire même puisque les niveaux de gris sont alors beaucoup moins respectés avec une courbe gamma qui manque largement de linéarité.

© Matthieu Legouge pour Clubic

On retrouve une image plaisante à l’œil lorsque la gradation locale prend le relais. La technologie MiniLED permet aux téléviseurs LCD de produire des noirs qui, à défaut d’être aussi profonds que ceux de l’OLED, s’en rapprochent déjà beaucoup plus que par le passé. Il faut toutefois faire avec d’autres petits défauts des dalles rétroéclairées ; nous avons notamment repéré quelques effets de blooming (en HDR) assez contenu pour ne pas trop impacter l’image, tout dépend encore de votre position par rapport au téléviseur. Si les couleurs ne perdent que peu de leur vivacité avec un angle plus ou moins prononcé, le blooming lui est beaucoup plus perceptible selon l’angle de vision. Enfin, on constate un manque d’uniformité en diffusant nos mires de tests avec un effet « écran sale » (DSE) que l’on perçoit notamment sur les nuances de gris, aucun clouding ou fuites de lumière n’est cependant à déplorer. Il faut néanmoins dire qu’aucun téléviseur n’est parfait, et si nos mires de tests nous permettent de constater ces quelques défauts, ils passent quasiment inaperçus lors d’un usage standard. Quasiment oui, car on perçoit toujours une légère postérisation avec une gestion des dégradés qui pourrait être plus nuancée.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Intéressons-nous maintenant aux traitements vidéo. Hisense semble avoir fait quelques progrès grâce à son processeur Quad Core Hi-View Engine, le constructeur a malgré tout encore pas mal d’efforts à fournir pour se rapprocher de ce que proposent certains de ces concurrents qui n’ont pas chômé sur ce point ces derniers temps. Si l’ajout d’intelligence artificielle porte ses fruits par rapport aux précédentes générations de téléviseurs Hisense, le moteur de mise à l’échelle ne rend pas encore une image aussi précise et détaillée que d’autres modèles aussi couteux.

© Matthieu Legouge pour Clubic

On comprend également pourquoi le moteur de compensation de mouvements est activé par défaut même avec le mode Filmmaker. Le Hisense 65U8HQ produit en effet quelques saccades que l’on perçoit notamment sur les scènes de travelling ; une fois activée, la compensation de mouvements rend l’image parfaitement fluide avec un léger effet caméscope qui dérangera sans doute les cinéphiles les plus exigeants.
Terminons par évoquer la réflectance de ce téléviseur. La luminosité de pointe qu’il propose et son filtre antireflet assure une bonne expérience pour regarder la télévision en journée, et même dans une pièce bien exposée. En revanche, le revêtement laisse à désirer lorsqu'il s'agit de diffuser des contenus sombres, les reflets directs restent assez importants par rapport à d'autres modèles mieux équipés.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Le capteur de luminosité ambiante vient toutefois épauler ce téléviseur en adaptant l’intensité lumineuse du rétroéclairage de sorte que le visionnage soit amélioré selon les conditions. Un bon point pour Hisense qui parvient finalement à cumuler les principaux atouts que l’on attend du « téléviseur officiel de la coupe du monde » : une image vive qui s’adapte aux conditions de visionnage, un moteur "Smooth Motion" suffisamment qualitatif pour le sport, et de larges angles de visions.

Nos mesures

Mode Filmmaker par défaut / Mode Filmmaker température "chaud"

Le mode Filmmaker rend une image trop chaude par défaut. Les différentes options pour ajuster la température de couleur nous rapprochent de la valeur de référence sans jamais y coller parfaitement. De plus, ces modifications jouent sur la courbe gamma qui en vient alors à manquer de linéarité. La température moyenne s’établit à 5 871 K par défaut, avec un gamma moyen de 2,274 qui respecte relativement bien la courbe de référence.

Le U8HQ rend des couleurs vives et saturées en sortie de carton. Le mode Filmmaker n’y échappe pas avec quelques dérives chromatiques qui restent contenues. Le DeltaE moyen y est de 3,01, une valeur tout à fait honorable même si l’on a déjà vu mieux, notamment avec des nuances de peau qui ne sont pas tout à fait respectées.

HDR

Avec les signaux HDR, le Hisense U8HQ explose les compteurs. Il parvient à offrir un rendu précis et à multiplier son pic lumineux par deux avec une mesure à 1 650 cd/m² sur une fenêtre de 10%. Ses capacités vont même légèrement au-delà, l’intensité lumineuse est en effet plus importante lorsque nous diffusons une fenêtre de 25 % avec 1 800 cd/m² dans ce cas.

Hisense dispose en outre d’un important avantage face à des concurrents comme Samsung et LG : le constructeur chinois propose aussi bien l’HDR10+ que le Dolby Vision, une compatibilité HDR bienvenue pour profiter un maximum du potentiel d’un tel téléviseur.

Rec. 2020
DCI-P3

La colorimétrie est excellente en HDR. Le DeltaE moyen s’établit à 2,02 avec de rares et légères dérives chromatiques. La couverture des espaces colorimétriques étendus est à la hauteur de ce que l’on attend d’un téléviseur de ce calibre. L’espace Rec. 2020, connu pour être des plus exigeants, est couvert à hauteur de 76,38 % ; de son côté le DCI-P3 s’affiche avec une large couverture de 95,07 %. Les promesses d’Hisense sont bien tenues sur ce point, grâce à une technologie Quantum Dots qui continue de porter ses fruits.

Jeux vidéo

Le Hisense U8HQ est parfaitement équipé si vous souhaitez profiter d’une expérience de jeu complète, sur consoles comme sur PC. Ses deux entrées HDMI 2.1 assurent une prise en charge de la 4K jusqu’à 120 Hz, épaulés par le support du Variable Refresh Rate (VRR) avec une certification AMD FreeSync Premium Pro à l’appui, l’ALLM, ou encore un mode jeu.

Nous n’avons rencontré aucun souci avec notre configuration de test sur PC. Le passage automatique en mode jeu permet de faire descendre l’input lag au plus bas : nous le mesurons à 110,2 ms lorsqu’il est inactif, et à 14,8 ms une fois le mode jeu déclenché, une valeur dans la moyenne des téléviseurs testés par la rédaction.

Consommation électrique

Avec les réglages par défaut, en sortie de carton, ce téléviseur n’est pas spécialement gourmand en énergie. Nous évaluons sa consommation à 41,5 W/m² en mode Filmmaker avec le local dimming sur faible. Une fois ajusté sur haut ou moyen, la consommation électrique du téléviseur grimpe largement jusqu’à atteindre plus du double de notre mesure initiale.

En revanche, le téléviseur à un comportement discutable en veille. S’il ne consomme pas plus de 0,5 W la plupart du temps, nous avons remarqué des pics de consommation qui peuvent aller jusqu’à 15 W lorsque le téléviseur est éteint.

Hisense 65U8QH : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Hisense a sorti le grand jeu pour accoucher d’un téléviseur à la hauteur des grands rendez-vous sportifs, sans pour autant délaisser cinéma et jeux vidéo. Le constructeur a relevé le niveau sur à peu près tous les points tout en conservant un tarif attractif par rapport à ses concurrents. Malgré une dalle qui, par défaut, manque de contraste et présente un revêtement moins efficace que d’autres, le U8HQ s’en sort avec brio grâce à un rétroéclairage Mini-LED qui parvient à faire la différence.

L’image est digne d’un téléviseur à ce tarif, notamment grâce à une gestion très correcte du local dimming qui parvient à rendre une image dynamique et idéale pour les contenus HDR. Aucun téléviseur n’est parfait cependant, et l’on constate encore quelques petites choses par ci et par là. On pense notamment au blooming, présent mais de manière contenue et une image qui peut manquer d’uniformité à certains moments. La différence se joue finalement sur les traitements vidéo sur lesquels Hisense a fait de nets progrès sans pour autant toucher l’excellence.

C’est avec un soin certain qu’Hisense a conçu ce téléviseur, non sans quelques faiblesses, mais dont le rapport entre la qualité, le prix et la diagonale est difficilement atteignable par d’autres constructeurs qui ne sont enclins qu’à très peu de concessions. Le Hisense U8HQ imite, se calque, sur les produits haut de gamme concurrents sans être pour autant ce que l’on pourrait qualifier d’ersatz. En bref, un téléviseur qui réunit son et image dans une qualité raisonnable, à un tarif plus qu’avantageux pour qui souhaite élever d’un cran la qualité de son installation de salon.

Les plus
  • Blooming contenu ...
  • Pic de luminosité et performances HDR
  • Image vive et éclatante
  • Compatibilité multi-HDR
  • Du mieux sur beaucoup de points
Les moins
  • ... mais pas encore écarté
  • Manque d'uniformité sur certaines teintes
  • Revêtement antireflet trop léger
  • Support discutable
  • Télécommande surchargée de "sponsors"
Sous-notes
Design et ergonomie
7
Qualité d'image
8
Audio
7
Jeux vidéo
8
Système d'exploitation
7