Les vidéothèques numériques de Disney proposent effectivement la vente définitive, et non la location, de films et de séries, indépendamment ou presque de leur moyen de diffusion. Le Freenaute achète donc un contenu, qu'il peut regarder instantanément en streaming et/ou télécharger sous forme de fichier.
Le streaming est illimité en nombre et en durée depuis une rubrique « Ma collection ». Le fichier peut quant à lui être téléchargé cinq fois au moyen d'un lien dans un email. En définition standard ou haute définition (HD), en version française ou originale sous-titrée (VOST), il adopte quoi qu'il en soit le format de verrou numérique DivX, autorisant en l'occurrence la lecture sur 6 dispositifs différents... à condition qu'ils soient certifiés DivX.
Un verrou numérique limité ?
Ce DRM est certes l'un des plus interopérables, mais il ne fonctionne pas sous Linux ou sur un certain nombre de téléphones mobiles (dont l'iPhone) et de lecteurs multimédias (téléviseurs, lecteurs Blu-ray, disque durs). Disney est l'un des rares studios à ne pas avoir adopté le DRM universel Ultraviolet.
Précurseur de la « Digital Copy » (copie numérique) et des éditions multi-supports (Blu-ray + DVD par exemple), Disney porte donc ce principe à la vidéo à la demande. La « Disneytek », proposant des films d'animations (tel que Toy Story 3), des films (Pirates des Caraïbes) et des séries (Hannah Montana), et l'« ABCtek », proposant des séries des studios ABC (tels que Desperate Housewives, Grey's Anatomy ou Lost), seront disponibles à partir du 14 avril 2011.
Une seule information, mais non des moindres, n'a pas encore été communiquée : le prix de vente des contenus.