La notion de « téléchargement définitif » prend pour la première fois tout son sens, puisque l'acheteur sera libre de faire ce qu'il veut du fichier, le transférer sur son smartphone sans autre forme de procès comme le partager illégalement.
Le DRM reste indispensable dans le cadre d'une location, puisqu'il est le seul moyen de limiter le nombre ou la durée de visionnage, mais il est contraignant dans le cadre d'un achat, en rendant la lecture impossible sur un grand nombre d'appareils et en requérant une connexion à Internet à la première lecture sur un nouveau, si tant est que le vendeur soit encore en activité (et le sera-t-il encore dans 10 ans ou plus ?).
Dans le cadre d'un achat, le seul rôle d'un DRM est donc d'empêcher son partage massif. Mais les contenus protégés ne sont-ils pas pour la plupart déjà accessibles illégalement sans DRM ? Dans ce cas, pour qui d'autre que pour l'honnête acheteur le DRM est-il une contrainte ?
Wakanim est donc parvenu à ce que certains producteurs se rendent à l'évidence. Il propose désormais certaines séries le lendemain de leur diffusion au Japon en HD 720p et/ou 1080p, au format MP4 avec vidéo H.264, son AAC et sous-titrage, c'est-à-dire dans les mêmes délais et avec la même qualité que l'offre pirate, au prix de 1,60 euro par épisode. La liste des épisodes disponibles est consultable sur le blog de Wakanim.
Il répond ainsi à l'un des principaux critères du manifeste Don't make me steal, avec lequel des milliers d'internautes se sont engagés à adopter l'offre légale si une liste de critères plus ou moins réalistes étaient réunis.