Le Chinois Tencent serait en passe d'acquérir 10% du groupe Universal Music

Nathan Le Gohlisse
Par Nathan Le Gohlisse, Spécialiste Hardware.
Publié le 06 août 2019 à 14h48
UMG-HQ.jpg
Siège d'Universal Music Group à Santa Clara (Californie) // © Wikimedia

D'après Variety, Tencent souhaite mettre la main sur au moins 10 % du groupe Universal Music. À cette fin, le géant chinois cherche actuellement à trouver un accord avec la holding française Vivendi, maison mère du label musical basé à Santa Monica (Californie). Le montant de cette entrée au capital d'UMG pourrait se chiffrer à 3 milliards d'euros.

Capitalisée à près 30 milliards d'euros, Universal Music pourrait passer à hauteur de 20 % sous pavillon chinois d'ici 2020. Dans un communiqué, Vivendi a indiqué explorer des possibilités de « coopération stratégique et commerciale » avec Tencent, propriétaire - entre autres - de la plateforme WeChat, très puissante en Chine. Variety note que si cette transaction venait à être signée, Tencent se verrait accorder, pour une période d'un an, une option d'achat pour 10 % de parts supplémentaires au sein du groupe Universal Music... pour un total potentiel de 20 %.

Continuer de faire fructifier l'affaire Universal Music

Vivendi ne s'en cache pas, l'objectif de ce partenariat éventuel avec Tencent est de permettre à UMG de continuer à croître, y compris vers d'autres horizons géographiques et au travers de ce que Variety décrit comme de nouvelles « initiatives numériques ».

Inutile de préciser que l'apport de Tencent en la matière pourrait être précieux pour Universal Music, qui totalisait déjà en 2018 plus de 30 % de parts de marché, notamment à l'aide de grands noms comme Katy Perry, Lady Gaga ou encore Billie Eilish. UMG comprend aussi des divisions prospères, dédiées à l'édition et au merchandising, note le média américain.


Cette acquisition probable d'une partie d'Universal Music par Tencent fait l'objet de rumeurs depuis des mois. L'année dernière, Vivendi, dont les revenus étaient en hausse de presque 20 % sur six mois lors de son dernier trimestre, annonçait pour sa part être prêt à céder jusqu'à 50 % d'UMG.

Source : Variety
Nathan Le Gohlisse
Par Nathan Le Gohlisse
Spécialiste Hardware

Passionné de nouvelles technos, d'Histoire et de vieux Rock depuis tout jeune, je suis un PCiste ayant sombré corps et biens dans les délices de macOS. J'aime causer Tech et informatique sur le web, ici et ailleurs. N’hésitez pas à me retrouver sur Twitter !

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (6)
lg_bt

de la plateforme WeChat, très puissante en Chine
Elle pourrait également être très puissante en Europe mais vous n’en parlez jamais, ni même de QQ qui a près de 20 ans…
Par contre vous faites même des tutoriels pour WhatsApp…

Peter_Vilmen

Quel % de ton cercle social utilise WeChat et QQ, des applications à but social ?
Sachant que WeChat et QQ espionnent toutes les conversations, tandis que WhatsApp est chiffré de bout en bout, le choix est très vite fait.

tampigns

100% de mes contacts utilisent les SMS, 90% les emails, 80% Facebook messenger, 60% wechat, 30% Kakaotalk, 25% Hangout et moins de 3% Whatsapp

Peter_Vilmen

Au temps pour moi, je vis dans un pays qui a adopté WhatsApp comme messagerie principale, les business fournissent un Whatsapp avant de fournir une adresse email. S’il y a autant d’utilisateurs de WeChat, c’est que la majorité des gens se foutent éperdument d’être espionnés par des régimes totalitaires, c’est une bonne nouvelles pour les géants du numérique.

tampigns

Un état totalitaire ou un autre…

philumax

Mr Trump, aura son mot à dire, là dessus : c’est basé à Santa Monica!

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles